J’ai reçu hier un n’ième mail m’invitant à signer une n’ième pétition « OGM: mesurons d’abord les risques ». Habitué aux « si tu fais pas suivre à 110 mails, ton blog sofoodsogood et toi même disparaitront dans le quart d’heure qui suivra ton 40è clic aujourd’hui »,  j’ai laissé tomber. Prise de remord de devoir vous quitter si tôt, j’ai quand même jeté un oeil.  Et puis la journaliste a pris le dessus. J’ai surfé, fouiné, cherché, comparé, passé la nuit et j’en sors à peine… Justement, la loi Grenelle 2 doit être votée ce soir. Les Verts ont déposé l’ amendement suivant : « la mise en culture, la récolte, le stockage et le transport des végétaux génétiquement modifiés sont interdits ». Pas tout à fait la même chose que les options européennes :

Oui donc, la Commission Européenne a autorisé il y a deux mois le commerce d’une pomme de terre transgénique: l’Amflora (trafiquée pour avoir plus d’amidon à destination notamment de l’industrie du papier) ainsi que de nouvelles variétés de maïs.

Le site europa.eu qui compile la législation européenne, mentionne pourtant : « L’unique culture OGM permise dans l’Union européenne est celle du maïs ». Le seul organisme habilité à autoriser la mise sur le marché est l’Agence européenne pour la sécurité des aliments. La dite AESA estime justement que les variétés concernées ne posent aucun problème pour la santé alors que onze Etats sur les 27 de l’UE ont demandé à pouvoir interdire les cultures transgéniques sur leur territoire.

Rappelons au passage que depuis 2003 « les produits alimentaires qui sont des OGM, en contiennent ou sont faits à base d’OGM,  doivent obligatoirement porter la mention OGM dans l’étiquetage ».

Voilà donc pourquoi une pétition circule visant à « Rassembler un million de voix pour demander un moratoire sur les plantes OGM jusqu’à ce que la recherche soit menée à terme« . Pour signer, c’est là.

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