Paris’ Fish ‘n’ chips

Le fish ‘n’ chips fête ses 150 ans et son retour à la cuisine contemporaine ce soir. Le Batofar aux couleurs du Miam met la nappe à carreaux. Toyomitsu Nakayama, le chef qui a fait la une des critiques gastros de la rentrée  - moi la 1ère – avec sa cuisine finement franco japonaise, le décline en version « panés japonais de Saint Jacques, cabillaud et légumes ». Renata Dominik du Café Prunier, délaisse son adresse de la Madeleine pour un triptyque de tempuras (sarrasin& cabillaud, graines de tournesol &saumon, 3 tomates) et le chef d’Antoine 
s’essaye à d’attendus « Churros de cabillaud« .

Ce « poisson et frites » en anglais est un des classiques de la street food british. Les hollandais appellent ça le lekkerbek … A un r près on l’a échappé belle. C’est pas que ça ne soit pas bon le fish and chips… A l ‘origine, ce mets aurait été introduit en Angleterre aux XVIIe et XVIIIe siècles par les Juifs séfarades du Portugal.

Le poisson (vidé mais entier, seule la tête a été enlevée) est plongé dans une pâte à frire à base d’œufs, de farine, de bière anglaise et de sel, puis il est frit dans de l’huile, généralement végétale. Il est donc intéressant de savoir que lorsqu’on commande un fish and chips, on aura un poisson, et pas seulement un filet de poisson. Enfin le plat est saupoudré de sel et arrosé de vinaigre de malt et peut être servi avec du ketchup ou de la sauce tartare.

Les anglais utilisent de la morue mais il l’aiglefin, le lieu jaune, la plie et la raie conviennent aussi , voire même les langoustines qui, enrobées de pâte à frire et accompagnées de frites sont désignées par scampi and chips. Et en version, japonaise, ca finit en tempura.

Reste l’histoire de l’ emballage dans du papier journal…qui donnerait un goût très particulier au met qui, c’est sûr, plombe un peu.

Street Food du Miam part 2 | 18.21h au Batofar