Amours salées et plaisirs sucrés

Amours salées et plaisirs sucrés me disait bien… Avec un titre pareil, j’avais tous les espoirs d’un film so food so goooooooood! Du vrai Sexe & the kitchen sur grand écran. De la cuisine (espagnole), des hommes, du sucré, bref tout ce que j’aime. Mais d’emblée je vous préviens : Amours salées et plaisirs sucrés n’a pas tenu ses promesses … Question sexe, encore. Mais question cuisine, sucrée comme salée, c’est nada ! La chef aux seins super moulés, le directeur de salle aux tablettes de chocolat et les 50 best qui s’aspergent de champagne et de chantilly, on aimerait y croire ….mais on n’y croit pas!

Mais peu importe. Le choix de cette Sofia peut plaire. « Les hommes c’est comme quand tu vas au marché, tu as le droit de choisir et de comparer». Plutôt que d’hésiter entre thon et cerise, la belle Sofia choisit les deux : en sandwich !  La Dieta Mediterránea de Joaquin Oristrell préconise non pas fromage ou dessert mais les 2, et à volonté. Car la chef et moi même en sommes persuadées: « les garçons sont plus gentils le ventre plein« .

Et pas convaincue par la méthode du nord, « les suédois se suicident c’est à cause du beurre! Ils cuisinent au beurre« , Sofia accède plutôt aux plaisirs de la table en matant Adrià et les frères Roca. Comme elle apprend à manier l’azote, elle apprend à faire l’amour en 9, puis 5 mn. Elle passe du merlu au bar en coup de poil (pardon de poêle) et d’un restaurant à un autre comme avec les hommes: en pyjama!

Mais si on ne croit pas à grand chose on sourit néanmoins de cet accent épicé : « la cuisine c’est pas pour les filles, elles ne cuisinent pas pour l’argent« …  Mais peu importe, on revient néanmoins boosté de ces amours pêchues. A la sortie du ciné, j’ai entendu Sarko discourir à la radio. Ca avait le goût de l’amer, moi qui avais juste envie de sucré, salé, dulce….