Pesto, c’est l’été. Merci Passedat

Le pesto, c’est comme l’histoire de la cigale, c’est en été qu’il faut le faire pour pas se trouver fort dépourvu, quand la bise fut venue… Surtout avec le petit conseil que m’a soufflé Gérald Passedat. Surtout il faut arrêter d’acheter du pesto tout fais car c’est super facile à faire et 15 fois meilleur. Un peu comme la pâte brisée! Voilà l’excellente recette de Bruno, mon ex beau frère, celui du limoncello! Après le limoncello di Bruno, le pesto di même Bruno. En version rapide, et en version sophistiquée, soufflée par Gérald Passedat.

Pesto

Un bouquet de basilic

2 gousses d’ail

100 g de parmesan

50 g de pecorino

50 g de pignons

Huile d’olive

Effeuiller le basilic.

Dans un robot, raper les 2 fromages. Ajouter l’ail, les pignons, mixer. Enlever la préparation et, sans nettoyer, remplacer par les feuilles de basilic. Mixer puis ajouter le mélange précédent, laisser tourner puis rapidement verser par le goulot, un filet d’huile d’olive. Arrêter quand la pâte commence à prendre, en étant d’une consistance crémeuse mais pas trop huileuse. Essayer de mixer le moins longtemps possible car le mélange chauffe.

Saler légèrement et poivrer abondamment. Ajouter ce pesto directement aux pâtes cuites, sans réchauffer (ce qui fait fondre le fromage). Cette recette est volontairement assez light en fromage, de sorte que l’on puisse rajouter du parmesan frais dans son assiette. A mon sens, ça rajoute un parfait petit goût aigrelet.

Le conseil de Gérald Passedat : faire son pesto au pilon. C’est sûr, c’est plus long, mais au goût, ya pas photo.

Dernier truc : le pesto se congèle très bien, portionné puis enveloppé dans du papier film.