Akrame : « je suis un biker »

Akrame, pour une critique gastro en ce moment c’est comme le beurre sur une tartine : ze place to be! Akrame (qui se dit à crame !) Benallal est campé derrière son passe, un œil sur ses gars, un œil sur la salle. On peut chacher avec lui à la cool tandis qu’il envoie son étonnant « œuf gras ». Le garçon sourit, rit, a l’air très heureux de vous faire la cuisine. Pas courant dans le métier…. « Je suis un biker » dit akrame. Entendez, un fou furieux de la casserole.

Sa cuisine est précise mais lui à la cool. Pas courant dans le métier… La salle du fin fond 16è ardt  est plutôt gastro alors qu’on la voudrait comme le chef : plus détendue. Un mix qui me laisse penser qu’une étoile siérait sans doute à la maison. L’assiette est précise, parfois un peu trop recherchée, piquée d’Adrià comme dit Akrame. Les ingrédients détonnent. Leur traitement encore plus : un tronçon de boeuf tout seul sur un chocolat pulvérisé, une feuille de légume noire et sèche,  une flaque de fruit de la passion à coté d’un poisson, une pellicule de gélatine au dessus d’une crème sucrée. Beaucoup de rapés aussi: Akrame aime la microplane ! C’est beau, souvent complexe. Pas courant en ce moment dans le métier…

Graillot, Pacalet, Lapierre ou Plageolles sont aux vins. On part sur un Orenia de Philippe Nusswitz, installé dans le Duché d’Uzès, et le sommelier jette un clin d’œil avant un commentaire connaisseur : « c’est dangereux ». Ce le fut : le risque d’avoir envie de revenir approfondir une cuisine que l’on n’a pas eu tout à fait le temps de cerner |M : 50-110€

Akrame

| 01 40 67 11 16

19 Rue Lauriston.75 016
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