Du Vent dans mes mollets : film Vogica

Du Vent dans mes mollets c’est l’histoire d’une mère juive qui passe sa vie dans une cuisine décatie à faire des falafels. C’est d’ailleurs pour eux que son mari l’a épousé. Mais c’est à cause d’eux que les copines de sa Rachel ne viennent pas à son goûter pour ses 9 ans… Des falafels à 4h, ca attire pas les minots normaux.  Sauf, Valérie. Celle qui avait promis de venir à l’anniv avec « ses rollers, sa bite et son couteau« . Alors le père (Denis Podalydès) propose « une bonne cuvée » de Champomy et la fiesta termine entre parents dépressifs qui crachent sur le club Barbie, « des miches en plastoque avec des cheveux filasses ». Pendant ce temps, les deux filles très Eloise’s style, font manger des cigarettes à leurs poupées. « Quand mes parents seront morts, je me nourrirai de Nutella « , déclame . En attendant c’est crêpe au molossol, classé das la catégorie « concombres ».

On est dans le best des années Vogica, Mitterrand, R16 et Kim Wild. Les années cantine où « les épinards, c’est gras, c’est moche« . Une époque où, élevé par une mère absente, rescapés d’Auschwitz, certains ont choisi « la vie, l’appétit« . « Pour mincir faut manger des pommes et sucre des bites« , prétend la gamine qui a choppé sa maitresse, mademoiselle Delassus, en bonne posture. La mère (Agnès Jaoui) a un rapport plus exotique à sa cuisine qu’à son mari. Mais le vrai bonheur arrive enfin pour elle, la libération féminine, quand de brique et de broc, les placards finissent par prendre un coup de peinture. Comme madame…

J’ai emmené ma fille voir du Vent dans mes mollets, film tendre et un tout petit peu sex in the kitchen (oui, j’ai une lecture déformée). Je ne suis pas sûre qu’elle ait capté l’explication de la levrette mais l’importance et la relativité de la vie, oui, sans doute. C’est mercredi, c’est minots, allez-y.

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