En vue du nouvel an chinois, cuisinons à la baguette. Pour avoir eu : Lien, une belle sœur vietnamienne, Siriphone, une voisine laotienne – deux super cuisinières! – et un super bouquin made in Thaïlande, j’avoue, relativement bien maitriser quelques plats du Tonkin ! Un savoir faire peaufiné par de nombreux voyages en Asie. Le tout parfait par un goût immodéré pour le riz, le piment et le nioc mam. Le phô est mon pot au feu de l’hiver, le riz cantonnais un de mes basiques et les soupes aux nouilles, un classique. Pour la cuisine asiat, le tout est de se constituer une épicerie de base. Equipez-vous d’un wok (évitez le tefal, il faut parfois que la cuisine attache un peu) et d’un rice cooker (ceux des supermarchés chinois sont très bien, le Brandt est parfait) et faites une razzia chez Tang Frères (ouvert le dimanche) une fois pour toutes. Dans le placard, il faut en permanence : Nioc mam (attention à la concentration ; choisir les flacons à 30%), sauce soja (Kikkoman pour commencer), pâte de poisson séchée (le plus petit pot vous fera des années), vinaigre de riz (petit flacon), lait de coco (2 grosses boîtes, 1 petite, histoire d’ajuster le goût au dernier moment) et un sac de riz thaï de 5kg (Oiseaux Célestes, si possible « nouvelle récolte », un parfum incroyable). Les basiques du rayon frais se congèlent parfaitement : gingembre, galangal, feuilles de kaffir, 1 sachet de petits piments rouges & verts, bâtons de citronnelle

Dans cette catégorie asiat, un de mes plats fétiches, et le préféré de ma fille, c’est le porc au caramel. Ce sucré salé à moitié bonbon remporte les faveurs des gourmands toutes catégories. C’est sans doute son côté délicieusement régressif et son nom à la carambar qui donne envie d’en prendre et d’en reprendre. Moi je lui adjoins dans mon assiette une bonne dose de piment frais ce qui lui donne un côté sérieux d’ adulte averti. Prévoyez donc d’en faire une bonne dose, il n’en restera pas.