Les pesticides et nous

Dans la revue de presse du jour, deux papiers intéressants autour des pesticides. Le Monde évoque les coûts cachés exhorbitants des pesticides. Deux chercheurs de l’INRA, compilent pour la première fois les données sur les « externalités négatives » liées à l’utilisation des produits phytosanitaires, peu de données exhaustives étant disponibles sur la question. ils évoquent notamment les classiques coûts environnementaux, les désormais connus coûts sanitaires (frais de santé, perte de productivité des travailleurs, mais aussi, moins évidents, les coûts réglementaires (contrôle des substances, assainissement des eaux et milieux contaminés) et, enfin,  frais d’évitement (ceux engagés par vous et moi pour aller vers des produits plus sains, bio, etc). L’article ne creuse pas vraiment la question mais est une bonne base de recherche.
Dans les Echos, retour en pleine page sur  les pesticides dans le Bordelais qu’avaient déjà évoqués Cash Investigation. La Préfecture est en train de mettre en place de nouvelles restrictions pour limiter l’usage des produits phytosanitaires à moins de 50m des crèches, haltes garderies, écoles, maisons de retraite et autres jardins. Tout en encouragent quelques autres mesurettes de sécurité mais renonçant à s’engager sur l’homologation des produits au prétexte que celle-ci « ne relève pas de la Préfecture mais de l’Etat ou de l’Europe ». Et les Echos d’évoquer la très très timide conversion du vin de Bordeaux au bio…Le green washing, c’est pas pour demain!

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