Avec le rôti du dimanche, ma grand mère avait pour habitude de servir un yorkshire pudding! Un rare specimen anglais débarqué dans notre famille grâce à un mariage outre-Manche qui me vaut des cousins Ropper-Power (la classe non?) avec des girls en « a » (Tessa,Hannay) et des boys en « in » (Martin, Edwin) et aussi des John, James et autres Richard. Et surtout une excellente recette de confiture d’oranges amères. Donc le dimanche, arrivait avec le rôti de boeuf lardé, une espèce de grosse crêpe, pudding, gâteau qui n’est autre, à mon sens, que l’ancêtre de la Pascade de Bourdas. Et dont le secret est de terminer sa cuisson sous le rôti. Ce qui en soit s’avère déjà un exercice assez obscur pour ma génération qui pose généralement la viande dans un plat. J’imagine qu’on finit par le mettre sur la grille, au dessus du pudding. Le jus s’écoule alors sur le pudding en fin de cuisson, ce qui fait qu’on a la sauce en même temps que l’accompagnement. N’ayant pas tout des secrets de famille, je passe cette étape et cuit tout simplement rôti + pudding en même temps mais pas l’un sur l’autre. Recette ultra simple (encore plus que des crêpes) et gourmande qui m’a toujours apparue comme un classique (figurant en place N°1 dans mon cahier perso et en anglais dans celui de mamie…), que l’on sert encore dans les pubs anglais mais qui surprend désormais toujours mon entourage. Pas si ringard: ce grand classique anglais ressort en n°1 dans une requête Google!