Virebent : la table bleu Méd’

virebent-vaiselle-maison-et-objetDes communiqués de presse, on en reçoit à la pelle. Souvent: poubelle. Parfois, la découverte est belle. Ainsi, Virebent est entré cet été dans ma cuisine. Cette porcelaine est fabriquée dans le Lot depuis les années 20, née du savoir-faire des Virebent, héritiers de l’architecte en chef de la ville de Toulouse, dans une manufacture (toujours) installée à Puy-l’Évêque. Dès les années 60, Virebent a embauché des designers ce qui lui vaut d’être désormais exposée aux Arts Décos. Dans cette entité déclarée en 2007 « entreprise du patrimoine vivant », tout est fait à la main, façonnage et certains décors plus précieux. Peut-être aussi parce qu’elle a reçu le prix entreprise Egalité hommes-femmes, cette petite entreprise ouverte à la création sur mesure, me séduit par ses lignes inédites et un graphisme vivant. Grès, porcelaine, faïences, plâtre, les matières utilisées lui octroient différents visages décoratifs. Coup de coeur pour la collection Stamp d’une bleu outremer qui colle à la Méditerranée. Les animaux, marquant la moitié des assiettes, ont des looks fantastiques et exotiques bien à eux. Manger une rougaille sur un dodo, c’est comme mettre une IGP à table.  Un singe sorti de Stich, un lion fantastique, un rhino stylisé enrichissent cette collection faite aussi de beaux végétaux. Last but not least, les formes creuses et très généreuses facilitent toutes les expressions culinaires. De la grande 27cm à la très creuse 22 qui mixe bol, on joue sur table à empiler, multiplier et délocaliser les mets. C’est toujours plaisant de voir comme parfois, le contenant guide le contenu, l’assiette induit le plat. A l’heure de M&O, revenir sur mon travail autour du design culinaire et se souvenir que la cuisine n’est jamais plus jolie que quand elle a compris que tout se lie, tout s’allie.

Virebent est à Maison & Objet. Hall 5. Stand P38