Et Marseille inventa le gâteau de Pentecôte

colombiersA Cambrai ses bêtises, à Dijon son pain d’épices et à la Pentecôte marseillaise, son colombier! La vitrine du Glacier pleine de gâteaux en folie d’amandes effilées m’a mis la puce à l’oreille cette semaine. Et quand un papi est venu pour s’assurer qu’il y aurait « bien des Colombier samedi, vous êtes sûr?« , j’ai foncé aux bureaux des renseignements pâtissiers. Marseille a bien inventé son gâteau de Pentecôte : un intérieur genre????, cake dense je dirais, aux amandes, avec du melon confit en masse, le tout autant arrosé de kirsch qu’un déjeuner du dimanche de pastaga et recouvert de sucre glace, planté d’une bonne quantité d’amandes effilées.  « C’est pas du tout une estouffagade » vous garantira-t-on sur le Vieux Port. Mais quand même… Le gâteau commandé pour 4 doit faire 10 cm de diamètre, ca vous donne une idée. Le genre de sucrerie pas mauvaise si elle est bien faite, comme au Glacier, qu’il faut avoir goûté une fois dans sa vie marseillaise.

Evidemment le truc ne s’arrête pas là. Le Colombier a son histoire. Soit qu’il naquit au début 20è, comme un gâteau idéal pour les calanques (pas de frigo nécessaire). Soit qu’il symbolisa Marseille car à l’origine du mariage entre Gyptis et le phocéen Protis. La dite Gyptis qui glissa dans un gâteau, une fève en forme de colombe (que l’on est toujours censé trouver dans le Colombier) en promettant mariage à qui la trouverait.  C’est le marin grec Protis qui s’y colla et de leur union Massilia vit le jour… Voilà pour l’histoire, pour une recette, c’est ici.

Le Glacier

1 Pl Général de Gaulle. 04 91 33 76 93