Un peu en avance sur la saison, le nouveau macaron d’Hermé: Griotte, Citron & Fève Tonka
— Cécile Cau (@sofoodsogood) 9 avril 2013
au Café de la Paix, il y a des petits-déj complètement chinois (39€)…
— Cécile Cau (@sofoodsogood) 9 avril 2013
Champagne! Ca bulle samedi au Coq: master class 4 champagne/2 cocktails à17h. 30€ @barlecoq
— Cécile Cau (@sofoodsogood) 8 avril 2013
Carrefour s’est appellé Carrefour parce que le 1er hyper s’est installé à… un carrefour (en 1958)!
— Cécile Cau (@sofoodsogood) 8 avril 2013
Alain Passard laboure désormais son jardin en BMW. La pub c ds 30 mn au Palais de Tokyo (conf 16h30) youtu.be/HeqmpVO3XD8 @palaisdetokyo
— Cécile Cau (@sofoodsogood) 6 avril 2013
Exclu Monop: des glaces Angelina en pot pour l’été. Shluuurps @monoprix
— Cécile Cau (@sofoodsogood) 5 avril 2013
Les news 100% poisson du 1er avril

1er avril oblige, voilà mes news 100% poisson. Je vous laisse chercher le vrai du faux…
Septime 3 c’est pour dans moins de 3 mois. Deux portes avant Septime, une canadienne aux couteaux, du cru, du froid et du fish uniquement, des huîtres en masse, un très grand comptoir et des vins à gogo (donc un dessert canadien unique car tout le monde sera saoul!), la nouvelle adresse ouverte 6 jours/7 de Bertrand Grébaut* nous promet un été très Oméga 3. Reste juste à trouver le nom.
Même idée, même timing, même proximité de la maison mère, le Fish Club du Beef Club ouvre mi mai. Même idée, même timing, même pas de porte (toujours au 58 rue Jean Jacques Rousseau), mais avec des steacks de requin plutôt que de beef. Le Fish Club sera cevicheria, huîtres et poisson sur 2 étages. Formation maison par le tueur mondial en ceviche : Pedro Miguel du restau Malabar au Pérou. Version tapas, brochettes et ambiance volontairement cool, 7jours/7, au diner seulement, avec une grosse séléction de vins blancs et des cocktails tendance Amérique du sud, pisco sour et tequilas.
La Table food intelligente de Bruno Verjus ouvre le 11 avril (3 rue de Prague. 75012 ) avec Alain Passard en guest star, promet-il. On va enfin savoir ce que c’est qu’un restau de produits, (re)promet-il. Toutes les volailles de son blog, des dindes qui ont goût de viande, des cochons entiers et le vendredi des turbots de l’Atlantique, carte et cuissons simplissimes, prix du quartier et roule mon poisson; ça sera le buzz du printemps …
Sinon, le Chateaubriand va ouvrir sa cave à blancs, next door entre le Chateau et le Dauphin et l’Aquarium de Paris ouvre en nocturne tous les 1ers samedis du mois….
* Grébaut qu’on retrouvera au Best Fishes #2 fin mai, au Door studio
Attention, Marsattacks Paris!
A Marseille quand Mix en Bouche embarque pour un Foodboat c’est départ du port au coucher du soleil, navigation lente vers le Frioul, cocktail au rythme de la houle, électro face à l’horizon et retour à quai quand les mouettes sont couchées. A Paris, ce soir, il faudra faire avec … Paris, la Seine, un Batofar immobile et le métro pour y être à l’apéro…. Mais attention quand Mars attaque, vous avez un Mix en Bouche croisé au Miam en cuisine pour un duo fish n chips , la cantine Spok qui envoie plus de pruneaux qu’une kalachnikov (celle que l’on a concédée aux parisiens il y a peu) et un bon échantillon de la planète marseillaise derrière les platines : Mister Eleganz envoyé par Marsatac qui devrait vous donner l’envie de descendre en septembre. Quand Marsattacks Paris, la marque Kulte est là aussi. Bref, le meilleur de Marseille 2013 à quai ce soir. Et si vous n’en n’avez pas assez, desccendez en bord de mer pour le Mix en Bouche de printemps, le 5 avril, dans une villa magique du Corbu.
Foodboat Marsattacks
|| au Batofar face au 11 quai François Mauriac, 75013 |19h.23h30 |Petits plats à p de 5€, verres de vin 5 €
Comment éditer un livre de cuisine

Le livre de cuisine se porte bien. C’est un secteur en plein boom. 1 800 nouveautés l’an dernier, un marché en croissance de 2% , le nombre de titres a doublé en 8 ans*… Pour les auteurs, par contre c’est plus dur! « Le salon du livre ressemble au salon de l’agriculture en ce que les auteurs sont aussi sur la paille« , twittait Bernard Pivot. Alors il y en a qui prennent le livre par les cornes. A ce titre, l’exemple de Wild Food est comme son auteur : audacieux et joyeux ! La plasticienne Martine Camillieri n’a pas attendu devant son ordi qu’un éditeur lui tombe dessus. Au lieu d’aller à la plage, Martine est allée au turbin….Voilà la méthode d’un auteur dynamique qui a publié en quelques mois un livre ayant déjà obtenu un prix et les honneurs de la critique.
- Avoir un projet : « tout mon travail artistique milite pour limiter la prolifération de l’objet sur terre », écrit Martine Camillieri. Livre alarme, Wild Food est un travail illustré, à base d’objets en plastique incarnant les aliments, sur « les produits de l’agroalimentaire qui nous empoisonnent à petites doses ».
- S’appuyer sur un éditeur : Wild Food a été réalisé en « édition participative ». Fidèle amie, l’éditrice Sabine Bucquet qui partage un certain engagement dans l’édition du livre de cuisine et la folie d’éditer des projets souvent barrés, a soutenu l’impression et la distribution du livre.
- Le reste, c’est Kiss Kiss Bank Bank. Comptant sur le soutien populaire, Martine Camillieri a lancé un appel à tous. Résultat : 6300€ récoltés en quelques mois, à force de communication Facebook, blog, mails et réseau. Terminés les communiqués de presse (à bon entendeur…), la com de Wild food est faite avant même sa sortie.
En un temps record, en janvier dernier, Wild Food sort en librairie
- Trois mois plus tard, il vient obtient le prix du « Meilleur livre sur la nourriture et le développement durable » au Cook Book Fair 2013 !
- En dehors des librairies et de nos bibliothèques, Wild Food a été intelligemment conçu comme un projet global. Il est accompagné d’une installation expo itinérante. Des tables, des plateaux repas, des nourritures plastiques, des slogans militants. Simple et efficace!
- Etre présente au Salon du livre tous azimuts
Wild Food, les nourritures féroces
|| ed Epure | Janv 2013 | 20€
*Ipsos
Qu’ont-ils mangé au Vendée Globe?
Mais qu’est ce qu’ils ont mangé pendant 3 mois sur leur bateau tous seuls les skippers du Vendée Globe? 80 jours en pleine mer et pas une minute pour pêcher, le comble! Un vent glacial mais rien pour conserver. A quelques miles des cocotiers mais pas un fruit exotique à bord. Bref, j’ai voulu me renseigner sur ce que mangeaient les navigateurs solitaires du Vendée Globe pour qui chaque repas doit être comme un petit retour à la vie terrestre. La société lyophilise.fr qui leur vend de bons boeufs chasseurs en paillettes et autres cassoulets en poudre m’a tout expliqué des gourmandises solitaires des skippers du Vendée Globe:
- Par ici, des bonnes boites de maman
Les skippers du Vendée Globe mangent entre 4000-7000 Kcal par jour, voir plus dans les zones froides. Leur avitaillement est très varié en fonction des personnes. Certains vont prendre 100 % de repas lyophilisés, pour optimiser le poids embarqué et en conséquence, privilégier la performance. D’autres vont également apporter une partie de repas stérilisé en sachet ou des bocaux maison.
- Coquillettes et crustacés
Certains embarquent également des pâtes, riz, semoule classique qu’ils complètent avec des sauces préparées en avance, des boites de thon, bref, un peu comme à la maison, façon simple. Un filet d’huile d’olive viendra relever un peu ces préparatifs.
- Repas légers
Les contraintes sont déjà le poids. Ces bateaux ont été construits dans l’objectif d’être le plus légers possible. En conséquence, tout ce qui est embarqué à bord est minutieusement contrôlé et pesé (env 150 kg/bateau). L’apport nutritionnel doit également être en adéquation avec l’effort et les contraintes climatiques et environnementales dans lequels ils vont vivre durant plus de 80 jours. Le froid, l’humidité, la vitesse, l’effort par moment extrêmement physique ont des répercussions sur leur organisme, et l’alimentation fait partie de leur moyen de supporter ces agressions extérieures. Une autre contrainte est également le manque de place. Le lyophilisé est 3 à 4 fois plus léger qu’un plat classique et d’un faible encombrement. Par contre il nécessite tout de même de l’eau, créée à l’aide d’un dessalinisateur.
- Des poissons partout mais pas le temps d’en pêcher
La durée également de la course, fait qu’il ne peuvent pas embarquer beaucoup de frais, à part pour le début de la course. Certains ont des petites astuces pour conserver quelques aliments longtemps, comme par exemple emballer des fruits dans du papier aluminium, ou encore amener des baies de Goji qui contiennent beaucoup de vitamines C. Nous avons également mis sur le marché une salade de fruit lyophilisée, qui garde entre 90-98% des vitamines. Ces produits leur permettent d’avoir l’impression de manger des fruits frais.
- Comme au camping
Pour cuire, ils versent tout simplement de l’eau chaude dans le sachet, mélange, puis attendent entre 5-12 minutes en fonction des repas. Ils utilisent aussi un rechaud.
- 25€/j, même pas le prix d’un midi au bistrot
Le budget global est en fonction des plaisirs, besoins et habitudes de chacun. Quelqu’un qui utilise principalement des lyophilisés aura un budget d’environ 1500 à 2000 €.