Mojito de rhubarbe à Casa Marcelo

Après la description maison de la jolie maison de Marcelo Tejedor,  je vous avais promis le dîner  à Casa Marcelo. Voilà. Marcelo Tejedor met la nappe, disais-je… En quelques minutes, une barquette en polystyrène déboule là, sans couverts. « Moïto dé rrroubarbe ». Pardon ? On croque dans un parallélépipède légèrement rosé et transparent nappé de sucre, acide mais pas tant, imbibé de jus. C’est  glacé, alcoolisé et l’on décrypte aussitôt : « Mojito de rhubarbe ». L’estomac est nettoyé avant la soupe de cèpes. Puis une St Jacques, quelques algues dont Marcelo fait couramment l’usage et un trait de balsamique qui donne un vrai coup de fouet. J’oubliais… : la truffe râpée généreusement. Et hop, nous voilà à terre ! Suit, la « pomme de terre poireau ». Une espèce de croquette de forme de tronçon de poireau, effeuillée, croustillante et molle parmentier à cœur ! Bluffés los frences. Arrive la lamproie. Connaissez vous la lamproie, comme on dirait

Vamos a Casa Marcelo

Après une journée de Forum (Nicolas Magie, des basques, un belge, un brésilien, etc), pointez vous à la Casa Marcelo à 23h30 et vous serez reçus comme des rois. On croit arriver à l’heure espagnole mais en ces temps de Forum, la seule table gastro de St Jacques est prise d’assaut. Maximin, qui a formé Marcelo Tejedor (j’y reviendrai bientôt) dans les années 90, vient de sortir. La chaise est encore chaude, la table dispo et malgré la mauvaise tête de la serveuse, l’unique table libre, est dressée en 2s. Marcelo met la nappe et nous glisse, fatigué mais souriant, « vous les Français vous ne faites jamais pareil ». Jean Marie Baudic (Youpala bistrot. St Brieuc) lui assène une étreinte confraternelle et ca passe.

Plat du jour

Le Ventre de l’architecte | Le Corbusier. 3ème rue. 280 bv Michelet | 13008 Marseille |04 91 16 78 23 | F dim & lun A lire aussi |Retour au Corbusier

Dej aux Docks

Enfin une adresse fréquentable aux Docks de Marseille! On peut désormais passer le Vieux Port et se faire un dej à la Joliette sans trop de risque. 12h30 passés, une foule de types en noir, de girls Blackberry et depuis peu, d’hommes politiques – c’est un signe! – déboulent du mistral pour déjeuner avec vue dégagée sur les ferrys. Devant un honnête risotto et une soupe de fruits frais effectivement fraîche, on peut aussi surveiller de près les embouteillages sur la passerelle…  Le Dock of the Bay est loin de ce que j’ aime vraiment mais tout près de ce qu’on attend d’un restau pour un rendez vous pressé. Assez marseillais dans sa personnalité : un rien racoleur, un peu m’as tu vu, un service encore un peu bancal et la mer à l’horizon. Pour la cité phocéenne et pour un plat/dessert à 15€, pas de quoi se plaindre (la

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French burger : yes we can

Les Frenchy love le burger. La preuve, le burger débarque chez Colette début mars! Un petit pain farci au guacamole signé Gontran Cherrier dans une jolie Colette lunch Box vendue autour de 15€. Un hamburger au Water Bar, juste en dessous de la Ligne 3 de Margiela et des Zanotti à 1430€ … c’est dire si le sandwich US est devenu fashion food love et les français burger lovers.

Paul Bert : andouillette et Pfifferling, what else?

Paul Bert, samedi soir. D’abord, il y avait Pfifferling. La Cuvée des traverses. « C’est très bon », me dit George qui vient instantanément de s’initier et de prendre goût à la nature de l’Anglore. Excellente entrée en matière. Au tableau, la provenance des viandes: veau, cochon de lait, viande à tartare, « né, élevé, abattu en France. « C’est pas une vie », sourit encore mon George. Alors j’ai fait l’andouille. « Andouillette de collier » ( + gratin dauphinois) exceptionnelle. Un tube de tripes de cochon hyper jourflu, tout croustillant sur le dessus, avec des abats bien rangés par couleur et saveur. Une espèce de puzzle qui se défait avec la fourchette et restitue en bouche ce méli mélo gras et heu…fermier! Sacrément. Bon certes, c’est pas léger léger mais il faisait froid ce soir de janvier et mettre un bon coup de collier sur cet hiver là, ça fait un bien fou || Andouillette

Retour au Corbusier

Tout juste un an que je n’étais pas revenue au Ventre de l’architecte. J’avais décidé d’oublier ce lieu magique et ses mauvais souvenirs. Notamment ceux d’une cuisine prétentieuse qui gâchait et l’assiette et le Corbusier. L’arrivée d’un nouveau chef laissait de nouveaux espoirs de retrouver le 3è étage de la Cité radieuse. Le restau a récupéré l’espace de la petite réception de l’hôtel et donc une jolie petite salle. On marche sur un parquet années 50, on mange sur les tables de l’architecte et on écoute…. un genre de Fun radio ! Comme bien souvent, l’ambiance sonore est complètement à contresens du lieu…Dans cette architecture, la FM parait presque indécente. Le bar et la cave installée à même la salle ont changé de place. On se déplace toujours pour choisir son flacon, selon l’étiquette ou le prix, question d’éthique. Plageoles, Breton, un Bellet, un seul Cassis, un Condrieu… le choix est

Maximin revival

Je reviens sur Rech, dont les critiques ont pas mal parlé fin 2009, alors que je n’avais pas encore de tribune libre. JACQUES MAXIMIN, à priori, ca n’est pas très girly, pas le chef hyper tendance, plus d’actualité non plus…La sacro sainte actualité journalistique ! Comme si tous les sujets ne vivaient pas avant et ne perduraient pas après leur publication. D’actualité de Maximin pourtant, il est ici justement question.

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(nature)

Une adresse accessible à toutes les papilles et aux portefeuilles sclérosés. En plein quartier de la Pointe Rouge, la Parenthèse en ouvre une sur des vins 100% nature et des plats voyageurs. Papis Gadio a laissé tomber Sénégal, Savoy, Carton et Senderens pour des brochettes de gambas sauce thaï, de mini burgers maison, un pavé de saumon takki, tout juste cuit à basse température sous un lit d’huile à la coriandre et d’épices à la «papa », servi avec un riz noir et rouge parsemé de pousses de soja frais. Côté verres, Fred Gallina a été formé à la Part des Anges et aux Buvards… la dream team du Vieux Port des flacons nature !  La Parenthèse suggère donc une jolie sélection d’étiquettes (M.Lapierre, JB.Senat, A.Arena, L.Roure) à boire au verre, en pot lyonnais ou en bouteilles. A petits prix, les vins sont à emporter, à -10€ en prix caviste. Et les

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