Spéciale Japon

Je démarre ce matin une semaine spéciale Japon. Maigre contribution à une catastrophe naturelle à laquelle je ne peux guère plus mais comme le dirait le fameux proverbe nippon : »Même la pensée d’une fourmi peut toucher le ciel« …

Etonnament, le milieu culinaire s’est particulièrement mobilisé en faveur du Japon. Il faut dire que s’il est un domaine dans lequel la rencontre s’est faite entre France et Japon, c’est bien la cuisine. Pour ma part, il m’a fallu attendre d’aller à Tokyo pour comprendre la limpidité de cette cuisine, l’exactitude que l’on pouvait attendre du geste, la simplicité du produit, la fascination de la spécialisation culinaire. Des notions encore souvent trop étrangères de nos assiettes gastronomiques.

Plus que jamais French are yuzu ! Macaron (Aoki & Hermé), sorbet (Bac à glace), guimauve (Pain de sucre) et même parfum (Roger & Gallet), tout yuzu… Les grands chefs ont tous leur abonnement Air France sur Tokyo. Gagnaire, les Pourcel, Robuchon, Hévin, Ducasse, Hermé, Michelin tous ont leur entité nippone parce que la gastronomie française a là bas encore les mêmes lettres de noblesse que la haute couture frenchie. Outre le business, les chefs français vont y apprendre un savoir faire très précis, des techniques de préparation et de découpe, une façon de penser, etc. Ici, la sacro sainte bouffe française s’orientalise, mal mais assurément. Le Japon fascine nos chefs, attire nos cuistots, investit nos techniques, remplit nos bistrots , remplace nos cantines, met son sel dans nos cuisines et des yeux dans nos bouillons. On dit uah^bis et c’est tant mieux!

Tandis que la cantine du lycée français de Tokyo qui vient de rouvrir ce matin ne sert que des produits issus de Nouvelle Zélande et de l’eau filtrée, ce soir le Paul Bert ouvre pour un dîner spécial. Alimenté gracieusement par Desnoyer, Poujauran, les huîtres de Cadoret et les vins de Jean Baptiste Senat…, le repas à 150€ affiche complet. Fonds reversés à la Croix-Rouge .

Issé , devenu depuis peu Una seï, « bistro à Sake, tempuras & tapas », reverse 1€ au Secours Populaire pour chaque personne entrant chez lui. 45 rue de Richelieu. 75002

La Librairie Gourmande collecte des vêtements jusqu’au 20 avril

Le 13 avril, 5 chefs (Christophe Bacquié, Arnaud Donckele, Gilles Marschal de La Maison du Chocolat à Paris, Emmanuel Renaut et Keisuke Matsushima à Nice) organisent un dîner de soutien au bénéfice de  la  « Croix Rouge Française catastrophe Japon 2011″. 160€/pers. au MonteCristo de l’hôtel du Castellet. 04 94 98 37 77

Le 16, à Marseille, c’est un Midi Minuit pour le Japon, assorti d’une Pecha Kucha, aux Grandes Tables de la Friche de la Belle de mai au profit d’Architecture for Humanity pour la construction d’une école à Sendai.

La Maison Kaiseki organise plusieurs événements dont une rencontre dégustation le 8 avril à 18 h . 7, rue André-Lefebvre, XVe. Tél. : 01 45 54 48 60.

Les Hospices de Beaune comptent sur 30 000 €. La maison de vins de Bourgogne Albert Bichot à Beaune met en vente 288 magnums de Nuits-St-Georges 1er Cru « Les Murgers » acquis lors de la 50è vente aux enchères des Hospices de Nuits en mars dernier. 120€ TTC l’unité.

Le bar Lindbergh a crée pour un mois un nouveau cocktail baptisé Hope (yuzu, jasmin, rose). 60 % du prix de vente (10 €) reversé à la Croix-Rouge japonaise. 16 bv Haussmann. 75009. 01 44 83 40 52

Pour chaque petit déjeuner-buffet, le Café de la Paix, reverse 5 € à l’ambassade du Japon en France qui coordonne les dons. Jusqu’au 9 avril. Place de l’Opéra. 75009. 01 40 07 36 36.