Pâtisserie Lignac, in situ

La Pâtisserie, by Cyril Lignac a ouvert ce week end. Petit précis in situ.

La Pâtisserie c’est à la fois une boulangerie de quartier, plein de sandwichs pour le midi et pas mal de gâteaux à emporter à l’autre bout de Paris. Cyril Lignac l’a voulue pour « faire les croissants que j’aime et le pain de mes restaus »…

Thomas Riss, l’ex responsable de la boulangerie chez Gagnaire est au fournil. Les baguettes de tradition sont à la parisienne : cuites et chaudes toute la journée. Il y a aussi de vrais pan bagnats : l’assistante de Cyril est marseillaise ! Et des plaques entières de madeleines : quand on coupe dedans, elles ont un cœur praliné ou framboise.

Benoit Couvrand ne vient pas de Fauchon pour rien. Ses gâteaux sont farcis de détails. Le chapeau de la religieuse passion mangue, est aussi rempli comme le gros chou du dessous, d’une crème mangue et de coulis passion. Pour que la religieuse soit moins sucrée, le glaçage a disparu. Remplacé par une fine coque en chocolat ! Ca fonctionne bien sur la religieuse chocolat très concentrée (comme tous les chocolats de la maison d’ailleurs: merci Valrhona…).

Le flan (2€) est sans œuf, sur une pâte feuilletée et le lait a infusé 24 h dans la vanille.

Le Paris Brest est un vrai parcours gustatif de trois petits choux craquants, crème praliné et de praliné croustillant reliés latéralement les uns aux autres pour les manger plus facilement.

La tarte citron ? Une compotée de citron acide sous une lemon curd et sur une pâte sucrée. Carrée, elle est fourrée de 9 spots de crème de sorte qu’on peut tout partager à parts égales…

Exclu lulu : le praliné est celui de Patrick Roger ! Y’en a un peu partout et notamment glissé dans la brioche au sucre. Le glaçage des pains aux raisins, fourré à 2 crèmes,  contient quelques gouttes de Grand Marnier … Il y a aussi plein de sandwichs et des petits pots operculés remplis de riz au lait/coulis mangue, pana cotta au caramel liquide et d’autres qui changent tous les jours. Bref, tout est comme ça. C’est bon, plus simple qu’ailleurs mais compliqué quand même, pas très cher et il faut juste regretter quelques fausses notes comme les barquettes plastiques sous les gâteaux. Ca va s’arranger car Benoit est comme Cyril Lignac : jusqu’auboutiste !!!

Dernier point : le graphisme du packaging est signé De belles Idées et au futur site internet, ce sera Bouchées doubles.