Où rompre avec son Valentin? Chez Toinou

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Si vous n’aimez plus votre Valentin-valentine, emmenez le donc aujourd’hui chez Toinou! Un dîner dans l’institution marseillaise des coquillages devrait achever votre relation. Parce que le gardien des Gillardeau, le temple des tsarskaya, la mine de Marenne s’est transformé en Flunch de l’huître. Toinou a cédé aux sirènes de l’économie. Exit les écailleurs en botte de caoutchouc. Fini le plaisir de lire leur vie sur des bras tatoués qui vous servaient des moules frites. Terminés les gars à l’accent qui faisaient tout le sel de l’adresse! Toinou a viré carte, service, hommes et âme. Désormais chez Toinou, c’est self! La nouvelle formule baptisée  » le Comptoir Dégustation », c’est comme à la cantine du bureau : on prend d’abord son dessert puis sa mayo en petit pot plastique, sa rouille, son sac de pain complet, son bocal de soupe de favouilles, on commande ses huîtres, on paie et on va s’asseoir

Madie, c’est bon le tradi

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Ca m’en a pris du temps pour aller chez Madie. Huit ans… On m’en a pourtant toujours dit du bien des Galinettes. Mais l’hyper tradi marseillais, comme ça vu de loin, ça ne disait trop rien à mes attentes de jeune cuisine. La première fois c’était avec Georgiana. Elle avait pris un rognon cuit dans sa graisse! Jamais vu ça… Le truc fondait comme du foie gras! La 2è fois c’était avec mon amoureux. Programme Alibofi (les couilles d’agneau, un des mets les plus fins qu’il soit). La 3è fois, cet été, pour la bouillabaisse. Une des meilleures de Marseille, à un rapport qualité prix imbattable. Et la dernière fois, c’était hier. Va chercher une table ouverte un dimanche qui te sert encore à 14h. Chez Madie oui. Et avec la chance d’être servie par miss Madie elle-même. Une fille hyper punchy, tout sourire et qui fait son boulot sans

Ramen fashion week

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On avait la fashion week, voilà la ramen week. Ceux qui ont pris le métro n’ont pas pu la louper. Je me suis d’abord dit qu’après Inaki et Grébaut sur le quai de la 4, on allait encore nous vendre encore un bon événement nounouille. Mais après un bol de ramen dans le ventre, je peux vous dire que pas du tout. Le ramen c’est hyper sérieux! Même à Paris : hier midi chez Macéo, accueil nippon de haut en bas, courbettes pour tous, queue dans la rue, du japonais à toutes les tables et photo call avec Shigemi Kawahara, la star du jour. Faut dire que s’est déplacé à Paris pour l’occasion, la star du TV Champion Ramen chef. Le ramen king 2005!!! Et donc la ramen week, ça rigole pas DU TOUT! Parce que les japonais, c’est comme les ritals, ça ne plaisante pas vraiment avec le spaghetti.

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20€ la vue sur l’Ile St Louis

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Comme il y a eu cet été le Perchoir, cet hiver, il y aura les Nautes! Exclu lulu: le spot de l’hiver à Paris, déniché, testé (avant la foule) et approuvé so food so good good!!! Un endroit dément qui domine la Seine avec vue incroyable sur l’Ile St Louis… Trois immenses baies vitrées pour ne pas en perdre une miette. Un restau mouche! La chaleur d’un bon parmentier de cochon en plus. Le prix d’un tout petit menu (17,5€) en plus plus!!!! Que demander encore? Du design? Y’en a. Au bon goût italien (Andrea un des 2 créateurs du lieu l’est) : bois et pièce suspendue en métal. Dans un quartier miné par les bâtiments de France, la petite maison isolée du Quai des Célestins a respecté le cahier des charges. Son bar du sous sol, à même les quais (attention cet été), est amovible en cas de crue

Pâtisserie Piège : c’est ouvert

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Le nouveau spot des petits pains au chocolat des chères têtes blondes du 7è (mais pas que!), c’est Gâteaux Thoumieux ! La pâtisserie de Jean-François Piège ouvre aujourd’hui, presqu’en face de la brasserie Thoumieux et il faut emmener vos bambins dès maintenant tout de suite goûter les petits brioches au praliné du chef. On dirait des petits pains déjà tartinés à l’intérieur de Nutella maison, couverts en plus de petits croustillants de crumble aux amandes. Une des petites tueries concoctées dans la pâtisserie de la rue St Dominique. Piège a mis là plein de jolis pièges sucrés hyper gourmands, dans la déco praline-opaline de sa designer (India Madhavi) fétiche. Un coup de coeur perso pour la tarte au citron: biscuit breton tout léger recouvert d’une crème citronnée bien lissée. Amoureux des pâtes plus que des crèmes, JF Piège a aussi fait spécialement pour les gens comme moi qui voyagent, des

Le Perchoir: officiel

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C’est officiel. Le Perchoir n’est plus le secret de l’été. Sa mère le rooftop se met à nu. Le Perchoir livre sa vue aux internets. Finie la terrasse des happy few, le plan de rêve des biens informés, l’apéro du réseau et le petit rosé planqué avec  la plus belle vue de Paris. Je suis heureuse de vous inviter à vous rendre au 7è étage dès ce soir pour un coucher de soleil à l’Ayala. Le tuyau étant percé, voici le vrai bon plan: arrêtez-vous au 6è et filez dès ce soir au restau qui vient d’ouvrir en dessous du Perchoir. Un ancien de Senderens en cuisine, une déco sympa et pas encore grand monde au courant.  Le Perchoir | 01 48 06 18 48 | O 7/7 de 12h à 2h

Un café à Florence

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Entrer chez Scudieri, c’est mettre les pieds chez le pape du petit noir. Scudieri, c’est la Rolls du café, en plein Florence. Les machines brillent comme des gentes de cylindrées à qui le butler viendrait de mettre un coup de polish. Depuis 1939, l’institution trône au coin de la place du Duomo. Au comptoir, les machiato se trament ici dans des pots en argent. Le service des tasses brûlantes semble intactes depuis des lustres. Des litres de ristretto et de caffe ont été bus ici. A 1€ le café, Scudieri a de quoi mettre quelques pains dans la cafetière de nos Richard ou autres Blanc! Les élégantes florentines y côtoient dans ce café de la piazza Duomo les pires touristes. Elles viennent y chercher des sachets de violettes au sucre (9€ quand même). Eux se délectent par les 35° du jour de caffe fredo servis dans de grands verres à

Wanderlust: la feuille de brouillon de Grébaut

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Victime comme tout le monde du mauvais temps, le Wanderlust appelle les chefs à la rescousse. Grébaut, Pelé, Daguin et Gauthier signent les cartes du restau jusqu’à la fin de l’année. Premier à s’y coller, Bertrand Grébaut fait des sauts de puce de Charonnne à Austerlitz pour ajuster ses plats, rectifier les cuissons, briefer la Wander team. Peine perdue. On cherche notre Septime boy dans les plats sans vraiment le trouver. Les banquiers d’à côté qui frétillaient d’avoir enfin une table chez Gébaut repartent tout dépités. Conclusion: ne venez pas au Wanderlust « manger du Septime ». Venez manger au Wanderlust, pouinbar !! Les plats arrivent, quand ils arrivent, plusieurs fois réclamés, comme des brouillons du chef. Oeuf mollet ceccina (belle assiette), poulet jus d’oignons confits (le confit a brûlé, on ne garde que l’amer), saumon aux légumes torréfiés et beurre de tomate (à la louche), On y retrouve ses éléments, une idée d’association,

Les meilleurs burgers de Marseille

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Enfin des burgers dignes de ce nom à Marseille! même. Je dois remercier le soleil de m’avoir conduite vers cette nouvelle adresse samedi. 14h30, 1er soleil, retoquée de toutes les terrasses de la ville (à Marseille, vous pouvez toujours vous accrocher pour espérer manger passée l’heure d’après midi). Sauf que le Burger’s Banquet vient d’ouvrir et que Gregory son proprio a eu l’idée maligne de servir jusqu’à 15h. Cette nouvelle adresse de l’Opéra est celle des midis de shopping et des déjeuners tardifs. Si la déco ressemble étrangement au Butcher de Lyon, rien de très original sur la planète food- lampes dénudées au fil rouge, bar en planches brutes, tabourets hauts en fer, mur de photos -  mais sur la planète marseillaise, un lieu iconoclaste comme on en voudrait plus. Carte simple et efficace: 5 burgers, dont un veggy aux légumes grillés, des frites à sucer le papier salé, une

Le coup de coeur Pulperia

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La Pulperia c’est l’adresse qui a fait le buzz cette année. Dans la toute petite rue Richard Lenoir (et non le bv…) que j’ai pris des années durant, un restau de poche en couloir avec la cuisine vitrée en fond de salle, un cuistot sud américain – Fernando- qui garde un oeil sur son monde et un service bien pêchu, efficace, souriant juste ce qu’il faut et sans concession. L’assiette leur ressemble. Croquetas et ceviche, bavette à la braise ou bacalao, dulce de batata ou crème brûlée…. Tout est cru ou mené à la plancha, cuissons minutes saisissantes qui rendent aux animaux toute leur brutalité; ca croustille, ca fond, c’est doux, amer, confit. Un menu du midi (17€) défiant la concurrence des Septime, Rino , Gazzetta et autres voisins qui se démultiplient. Le chef sort de ses fourneaux pour vous conseiller de très bons vins aux noms intrigants – Amateüs