A quoi ressemblera le nouveau restau du Palais de Tokyo

Au salon Cocktails Spirits qui démarre aujourd’hui, on parlera bars zéro déchets, femmes derrière le comptoir et belles histoires de bars résistants à Kaboul. On entendra aussi cet après-midi l’équipe Quixotic Projects (Candelaria, Hero, Glass, etc) qui ouvre en juillet le nouveau restaurant-bar du palais de Tokyo: les Grands Verres. En attendant la conf, petit aperçu graphique via les Graphiquants, en charge de toute l’identité visuelle de cet immense projet assez révolutionnaire.
La vraie pâte à pizza (de Rodoplhe)

Je viens de faire un petit point avec Rodolphe, le chef pizzaïolo de l’Eau à la bouche, sur la recette de pâte à pizza que j’ai dans ce blog depuis de longues années. Mais celle-ci affichait 875kg de farine …. Voilà désormais les bonnes proportions de la pâte des succulentes pizzas de l’Eau à la bouche. Le secret de Rodolphe : énormément de sel, une once de lait en poudre et beaucoup de temps de repos, au frais (12h minimum). J’ai fait mon premier essai à 24h de repos: j ‘ai retrouvé dans mon frigo un pâton tout naturellement gonflé. Pas facile à étaler car bien élastique mais on finit par y arriver… N’oubliez pas de l’étaler sur un plan de travail fariné et semoulé (semoule de blé dur, fine, ce qui fera d’autant croustiller la pâte ). Puis petit temps de repos une fois la pâte en forme. Avant …
Nid à miel

Le miel c’est un peu ma madeleine de Proust. Des souvenirs de nectar parfumé livré à domicile à Tunis dans de grosses boites en fer blanc: miel d’oranger ou de romarin. Puis, plus âgée, le miel d’une petite famille en Charente, crémeux comme nul autre qui un jour a tout arrêté. On se retrouve là, après l’ultime cuillère, orphelin du palais, à la recherche toujours de ces souvenirs indéfectibles de bouche. Je viens de retrouver à Marseille quelque chose qui m’a ramenée sur ce chemin. Le miel de la Miellerie des Eyssauts….
Tu verras Veyrat (ou pas)

On n’attendait évidemment pas du grand Veyrat et pourtant à Rural, Veyrat a vu tout en grand. Très grande salle, très très nombreux couverts, pas mal de chapeaux, des kilos de pâté, des tonnes de rebleuch’, énorme jarre de sabayon de semoule et très abondant banquet de desserts. La ruralité vs Porte Maillot, c’est à voir (ou pas).
Photo: banquet visuel

Nous mangeons avec nos yeux. Les gens aiment regarder et de plus en plus prendre leur nourriture en photo. Influencés par Instagram et la pub, stylistes, gourmands et photographes inventent continuellement de nouvelles façons de présenter la nourriture tant par des images délectables que radicales. Le livre anglais, Visual Feast ( Le banquet Visuel), présente ainsi le travail hétéroclite de cette scène en plein boom. Des photos, du design, des mises en cènes, des natures presque mortes, qui racontent des repas, des moments et des choses à manger. Le partage des photos de nourriture est devenu partie intégrante dans nos vies quotidiennes. Ce livre célèbre l’interaction entre une myriade de styles : des cartes en légumes, les homards peint à l’or, de la gelée modelée dans des plats, à la façon de Bompass & Parr, des totem de fromages à la Ich & kar, des plats comme seuls les années …