Greenfooding

Coïncidence des événements, télescopage des déclarations… quand soudain deux grands chefs de deux très grands palaces parisiens sont reconnus pour leurs actions en faveur de l’environnement, on se pose quelques questions sur la crédibilité du milieu culinaire. Thierry Marx tout d’abord prenant la défense ce week end au festival A table en 2030 à la Villette, du « problème de la pénurie de l’eau. Cela signifie que nous allons être obligés de végétaliser de plus en plus notre alimentation« . Le chef payé par Badoit explique que « face à la pénurie d’eau, il faudra aussi être capable d’en récupérer ailleurs« . dans la petite bouteille verte peut-être… Et de rejoindre dans l’idée son confrère Alain Ducasse sur le concept de naturalité: « plus la société se modernise, plus le monde devient anxiogène, plus on a envie de revenir à la nature, à une forme de naturalité. » Car Ducasse a lui aussi été salué pour son « engagement en faveur de la préservation pour la planète » par la foireuse Liste qui lui a attribué le titre de meilleur défenseur de la planète. Sans doute suffit-il de servir un concept agrémenté de quelques lentilles vertueuses au Plaza pour faire du green fooding. Soulignons que le dit prix est lui financé par Moët, ADP, la banque Saudi Fransi, Renault Nissan, Decaux, Nestlé, tous ces groupes industriels reconnus pour leurs nombreuses actions d’envergure environnementales… La dite Liste qui aurait par ailleurs en point de mire la Chine, grand pays environnentaliste devant l’éternel. S’il ne manquait que ça pour décrédibiliser ces politicards des fourneaux…

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Grand Coeur et petit jardin

Le GrandCoeur de Mauro Colagreco ouvre une micro table au sein du restaurant, entièrement tournée vers le produit. Le Jardin propose un menu unique pour 25 couverts en 5 plats (69€ ou 90€ en 8 plats) autour du légume. GrandCoeur en profite pour inviter une série de chefs étrangers qui apporteront leurs spécialités locales : le 6 décembre, la chef slovène Ana Ros (Hisa Franko), puis l’Anglais Isaac McHale en janvier et ensuite, l’Uruguay avec Federico Desseno (MARISMO, Uruguay) en mars.

Sushi Qui d’automne

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sushi-qui-friche-de-la-belle-de-maiChristian Qui a largué le boat people du Fort St Jean pour l’hiver. Le voilà tout occupé à trouver des chefs dans le sud pour Slow Food (Alliance Slow chef) et à naviguer dans de nouveaux territoires. En résidence à la Friche de la Belle de mai, Mister Sushi Qui envoie son 3è dîner « Ta mer » cette semaine. Le principe : « je me balade sur le territoire,  je vais à la rencontre des lieux, leur nature et leurs artisans et je ramène tout sur la table. On crée à partir de là une cuisine qui reflète ces rencontres, mes envies et mes idées ». Pour sa 3è résidence, le chef est parti dans la Crau : départ de Carteau (pour les huîtres d’Ahmar Bendjema qui viennent d’être labellisées huîtres de Camargue) « et ses petits cabanons de travail, c’est un peu crade », puis les pêcheurs de  daurades sur les bancs de sable, ensuite les flamands roses et enfin des paysages industriels. Ce sera un repas sur le rapport terre mer. On est encore en train d’inventer« , dit-il à quatre jours de l’évènement.

Sushi Qui et son retour de Camargue, c’est jeudi 17 Novembre 2016. Dès 19h30 à La Salle des machines. Friche de la Belle de mai. 38 € (avec 1 verre de bienvenue). Résa ici.

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Le risotto Clinton

Tu la veux la recette de risotto du chef de cab de Clinton filée en détails au directeur financier de Merrill Lynch?

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Chaises musicales chez les chefs

gianetti-villa-medAprès quelques mois infructueux sur la vue mer, Pierre Giannetti (qui avait quitté le Grain de Sel en mai 2015), quitte pour de bon le Péron. Good news: il arrive cette semaine à la Villa Méditerranée. Un autre point de vue sur la mer et beaucoup d’attentes de la clientèle sur ce fabuleux spot marseillais. Quant au chef en place sur le J4, Xavier Zapata, il quitte donc la Villa Med pour… le Péron Restaurant (beaucoup d’attentes de la clientèle sur ce fabuleux spot, bis repetita). Comme qui dirait, ça m’en touche une sans chatouiller l’autre