Canard ou homard?
Après Canard et Champagne, Homard et Boeuf… Les concepts bizarres typiquement parisiens. Pourquoi pas, crevette et chevrette, cochon et marron??? Pascal Favre d’Anne (restau du même nom à Angers) ouvrira fin septembre cette nouvelle adresse terre-mer dans le 17è. Un restaurant exclusivement dédié au homard et au bœuf : 3 plats de homard, 3 plats de bœuf et 3 plats combinant les deux…
Canard et Champagne déclare cultiver ouvertement le french paradoxe. Foie gras et 1er cru, magret et Chartogne Taillet Cuvéee Rosé, etc., on attendrait une carte de champ plus osée et un paradoxe plus paradoxal mais bon…
Homard et boeuf. 22 av de Villiers – 75017 PARIS – 01 46 22 06 10 . Lun-vend, 12.15 h et 19h.22 h 30 + Sam soir. Plats de 24 à 35 €. M déj: 34 €. Planchette de tapas de 12.22 €
Canard et Champagne; 57 passage des Panoramas. 75009 Paris – 09 81 83 95 69
SushiQui largue les amarres
Sushi Qui, le free cuisinier de Marseille, largue les amarres du restaurant en dur. Le voilà qui a embarqué depuis cet été sur une superbe goélette en bois des années 30. A quai, au pied du Fort St Jean, Christian y a piraté les planches du Noctilio avec l’idée d’une cuisine idéale où il n’y aurait qu’à se pencher pour trouver à manger. Le chef navigue entre 2 formules. A quai: il rapporte à bord les poissons de ses pêcheurs préférés du Vieux-Port, qui ne sont qu’à quelques brasses du bateau. Là, il les cuisine nonchalamment, comme d’habitude. Deuxième option : au large, la goélette peut embraquer jusqu’à 27 personnes pour une balade sushi direct sur mer. « Déguster une huitre en sortant de l’eau, c’est tout le plaisir de partir en mer, à coté de la rade de Marseille, nager, boire des vins nature en remontant sur le pont. Le plaisir des sens est décuplé, le rapport au corps est différent, l’énergie pour le chef de nager, cuisiner« …Avis aux sirènes! Ca durera jusqu’à la fin de la saison.
Dîner sur la goélette Erre à quai les soirs, du mardi au samedi, au pied du Fort st Jean. Menu unique pêche local : 50€. Certains week ends, slow cruise et slow cuisine pour 50€ de plus/pers.
Les JO de Massimo
Massimo Bottura était déjà 1er aux 50 Best 2016, le voilà médaille d’or de la bouffe des JO de Rio. Le chef de l’Osteria Francescana ouvre la Refettorio Gastomotiva, une soupe populaire confectionnée avec les surplus du Village Olympique. Brandée Grundig, la cantine trois étoiles travaille avec Gastromotiva, une organisation de Sao Paulo à but non lucratif, qui aide les personnes les plus vulnérables en leur apprenant à cuisiner. La ‘Refettorio Gastromotiva’ entend cuisiner plus de 12 tonnes d’aliments récupérés sur le Village Olympique, pour fabriquer quelque 120 repas quotidiens. Comme on est quand même dans la favela ultra chic, le projet est sponsorisé à mort : terrain offert par la ville de Rio de Janeiro, déco d’artistes du crus connus sur la planète entière, genre les designers Campana Brothers ou Vik Muniz, l’homme qui immortalisa Obama en ketchup. A croire que Massimo Bottura devient le spécialiste du durable bien marketé. Cette Refettorio Gastomotiva est le premier projet international de l’association ‘Food for Soul’ que le chef italien avait monté pour l’expo universelle de Milan. La Refettorio Ambrosiano, créee en 2015, est d’ailleurs toujours ouverte à Milan, dirigée par Caritas Ambrosiana. Et une autre soupe populaire, la Mensa Padre Ernesto, dirigée par le chef Antoniano Onlus a vu le jour à Bologne.
Bonne ID, dommage c'est que du KFC ! https://t.co/u2srL6GiZM @mangersanslesdoigts #mangerdebout @LaFourchetteMmm
— Cécile Cau (@sofoodsogood) 5 août 2016
Réécouter #onfray improviser sur le vin @france_culture https://t.co/wcunijtsGb
— Cécile Cau (@sofoodsogood) 16 juillet 2016
Une glace gratos apportée en @uberFR à la maison ??? C'est vendredi 15 que ça se passe #ubercream @Magnum_France #paris #capFerret #coteazur
— Cécile Cau (@sofoodsogood) 13 juillet 2016
Nouveau marché de centre ville
La campagne revient en ville. De petits marchés essaiment dans le centre. Tous les jeudis matins de l’été (sauf le 14 juillet), on peut aller boire un café Debout et faire ses courses de fruits et légumes juste à côté, place Lulli. Au pied du kiosque à musique, viennent s’installer 2.3 maraichers (dont un des Milles), un producteur de chèvres, du miel et des confitures, des plantes aromatiques bio et les bâtonnets « glacés, naturels, fruités et gourmands » marseillais Emki Pop. « L’animation en centre ville ne peut pas être que cosmétique« , assène Marianne, de la fédération Marseille centre, qui bataille ferme pour que le centre ville garde une âme commerçante, « ici, on parle prix, aromatiques, façon de manger« . On aurait bien aimé la même énergie pour soutenir le marché au pied de l’Intercontinental qui a dû engager pétitions et procédures pour réussir à vivre mais le voilà désormais bien en place, et on pourra poursuivre ses courses le jeudi après midi avec d’autres producteurs du même genre, dans cet autre petit marché de centre ville. Le reste de la semaine, pour l’hyper centre, c’est à Noailles que ça se passe.
Food on air
RFI lance une série d’été pour raconter le monde et les hommes à travers la nourriture. Un format de 20′ diffusé à 14h10 et 18h40. Les épices » par Olivier Roellinger (sam9/07), « La pâtisserie française », avec Philippe Conticini, (16 juillet), « La cuisine de rue », avec Jean-François Mallet (23 juillet), La morue », avec le journaliste Mario de Castro ( 30 juillet), « Le riz », par le socio-économiste et directeur de la chaire UNESCO « Alimentation du monde », Nicolas Bricas (6 août), « La tomate », avec Louis-Albert de Broglie, fondateur du Conservatoire de la tomate au château de la Bourdaisière près de Tours (13 août), « Le bouillon », avec William Ledeuil (20 août ) et enfin, Fatema Hal autour du couscous le 27 août.
Dinez insolite
Dîner au bord d’un haut fourneau, pique niquer dans une abbaye, manger dans un éco musée, boire dans une usine d’eaux, s’attabler au milieu des machines à tricoter, c’est possible. Le programme des dîners insolites du patrimoine 2016-17 est en ligne et ça donne faim.
Big Italy is in Paris
Il ne manquait plus que lui. Le Caffè Dei Cioppi c’est la goutte d’or sur le 11è. La réinstallation il y a 8 jours de Fabrizio Ferrara à quelques rues de son ancien passage St Bernard, scelle un nouveau spot botte à Paris: Big Italy. Giovanni Passerini + Simone Tondo + Fabrizio Ferrara, ils sont tous partis, pour revenir plus gros. Ils ont gagné en mètres carrés mais leur cuisine est restée : moderne, italienne, excellente. Ajoutez dans ce carré magique le pastificio Passerini + la pizzéria du Caffè Dei Cioppi + la Retro Bottega de Pietro, + Capucine (ex Caffè dei Cioppi) et vous aurez fait le tour de la vraie Big Italy parisienne.