Be my guest au Crillon

Ce soir, suite à l’invitation d’Elodie Tavares (Press manager), j’organise dans les cuisines du Crillon une table blogueuse et giboyeuse. J’ai demandé à de grands carnassiers et de jolies carnivores to be my guest! Face aux fourneaux, dans le bureau du chef, nous discuterons donc blogs & cau atabula, repenserons la popote dans les casseroles de Nawal, nous ferons les chroniques du plaisir, mangerons Paris by mouth et rencontrerons (enfin) Philippe Toinard avec qui je partage le Miam. Carte blanche sur le gibier à Christopher Hache. Nous on mange, on se rencontre, on critique … Le joli métier!

Akrame : « je suis un biker »

Akrame, pour une critique gastro en ce moment c’est comme le beurre sur une tartine : ze place to be! Akrame (qui se dit à crame !) Benallal est campé derrière son passe, un œil sur ses gars, un œil sur la salle. On peut chacher avec lui à la cool tandis qu’il envoie son étonnant « œuf gras ». Le garçon sourit, rit, a l’air très heureux de vous faire la cuisine. Pas courant dans le métier…. « Je suis un biker » dit akrame. Entendez, un fou furieux de la casserole. Sa cuisine est précise mais lui à la cool. Pas courant dans le métier… La salle du fin fond 16è ardt  est plutôt gastro alors qu’on la voudrait comme le chef : plus détendue. Un mix qui me laisse penser qu’une étoile siérait sans doute à la maison. L’assiette est précise, parfois un peu trop recherchée, piquée d’Adrià comme dit Akrame. Les ingrédients

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LA Cantine de ma cousine

Dans la famille Cau, je demande Mademoiselle Proust…! . Vous aviez eu Catherine l’illustratrice et la recette de visitandines , voilà Marion, la restauratrice. En attendant de peaufiner son activité de biscuitière parisienne, Marion tient une jolie mini cantine juste derrière la mairie du 11è: la Fabric’A. Cet été Marion et son amie Amélie délivraient des pique niques sur le canal St Martin. Désormais au chaud, elles font chaque jour des plats presque comme à la maison. Les légumes viennent de Terroirs d’avenir. Le vin d’Ardèche et le gâteau du livre de ma grand-mère… Après un jus frais, une soupe coco courge, un excellent maquereau comme un chirashi et un parfait gâteau d’Eve, on rattaque gaiement un après-midi d’automne… Ce midi ce sera salade au chèvre, sucrines et poires d’amour… Tout petit menu à 13€ à manger sur tabourets hauts et en terrasse les beaux jours, mais aussi à emporter

Mauro Colagreco à Paris

Parisiens, oubliez Menton: Mauro Colagreco vient à vous! Pour une saison, le chef argentin du Mirazur monte son joli sourire et sa belle cuisine en plein 8è. Le Café Pleyel l’accueille jusqu’en juin. Juste au dessus de la salle de musique, Mauro Colagreco oublie ici sa cuisine étoilée pour une carte brasserie bien chiadée avec vue montagne ou vue mer, côté baies vitrées (n’oubliez pas de préciser lors de la réservation). Dans ce « café d’expressions » où Hélène Samuel invite chaque année un nouveau chef à s’exprimer en territoire parisien, Mauro déboule avec un superbe tartare de crevettes bleues, kakis inside (14€). Très bonne idée que d’inclure ce fruit complètement boudé de nos cuisines. Aux grandes faims, grand remède : le cochon de lait croustillant fondant (31€) est superbe, grillé à la planche en dessus et moelleux à l’intérieur. Et ca se termine par une mangue melba où chantilly et meringue

Issé, Tempura & Tapas

Issé c’est  Bizan, un workshop,  Issé et aussi un bistrot ! : Issé, Tempura & Tapas! Tout ça dans un périmètre de quelques mètres autour de la rue de Richelieu. Le bistrot Tempura & Tapas juste à côté de la fromagerie de Mme Hisada, sert le midi de grands et jolis Domburi : bols de riz + boeuf mijoté, anguille grillée ou saumon & avocat, soupe miso et petits légumes de rigueur. « Met simple rapide et copieux » comme l’infique la maison à qui l’on en demande rien de plus un mardi midi! La déco est minimaliste mais si on regarde de près, la déco est signée Hara Kiri et le Canard Echainé. C’est toute la douce folie de Mr Kuroda, fondateur d’Issé, le plus français des Japonais, … || 12 à 15€ le domburi Tôt il n’y a pas grand monde et le service est d’une efficacité redoutable. Tard le

Ducasse vs Abbaye de la Celle

Je vous avais fait l’Hostellerie de l’Abbaye de la Celle en version enfant. En version adulte, cela donne une vraie belle maison purement ducassienne. Benoit Witz est aux commandes des casseroles depuis plus d’une décennie. Une très belle bâtisse avec un corps du 12ès, un potager fait sur mesure, un conservatoire de pieds de vignes, une piscine… impossible de déloger le garçon et on le comprend. Au carrefour des Bouches du Rhône et du Var, direction Côte d’Azur, cette adresse de passage appelle pourtant à se prélasser bien plus qu’une journée. L’assiette de l’Hostellerie de l’Abbaye de la Celle est dans le pur style Ducasse: lisible, légumière, parfaitement cuite, servie avec élégance. Le personnel est comme la côte de veau : aux petits oignons! De magnifiques gnocchis comme souvent dans les maisons Ducasse, une cocotte de légumes de Provence (28€) – à qui il manque un peu de caractère –

Le plat qui change tout : homard aux fraises du Repaire de Cartouche

Parfois – c’est assez rare, parole de critique! – on tombe au restaurant sur le plat qui change tout !  la 1ère bouchée qui fait tilt, la 2è qui vous fait instantanément tomber amoureuse du moment et la dernière qui vous forge le souvenir. Le plat qui change tout c’est celui qui fait qu’une table devient instantanément particulière. Ce plat qui change tout, c’était au Repaire de Cartouche. Le Repaire des mangeurs qui rigolent pas avec le sujet, des gars de gibiers et des filles pour qui les quilles sont pas à la vanille! Du lourd quoi. Me voilà donc escortée de sérieux dîneurs. Avant de m’embarquer dans ce Repaire de perdition de la gastronomie, j’ai juste entendu quelqu’un dire: « si ya du homard aux fraises, tu m’appelles et j‘arrive« . Evidemment, je me suis juste dit: homard + fraises = n’importenaoic!!! Mais quand j’ai vu homard aux fraises sur la

Le Garde Temps: vite !

J‘ai découvert le Garde Temps au milieu d’une grande tablée de bouffe et de design: les 2 équipes du shooting de Design sur un Plateau et de la raclette contemporaine (ça c’est pour novembre, je vous en reparle) réunies par moi même le temps d’un dej. L’avantage de faire du go between, c’est aussi qu’on peut découvrir l’ensemble de la carte d’un restau neuf. On fait passer les assiettes, on se refile les entrées et on partage les desserts. D’ailleurs, la designer Julie Rothhahn m’en veut encore de l’avoir privée du gros verre de mousse au chocolat surmontée d’une énorme chantilly. Devant la soupe aux fruits exotiques, j’ai eu droit à la soupe à la grimace d’une vraie gourmande à qui on fait le coup de la ligne. Promis Julie, je recommencerai plus… Avant ça, on a quand même pris le menu dans l’ordre: 4 entrées, 4 plats, et pareil

Pré rentrée à l’Hostellerie de l’Abbaye de la Celle

L’an dernier, j’avais emmené ma fille chez Rabanel. Cette année, c’était pré rentrée chez Ducasse, dans la très belle l’Hostellerie de l’Abbaye de la Celle. Un ancien couvent de 24 nonnes dans le Var, avec le réfectoire 12ès nickel, parc, jardin aromatique et piscine. Parfait terrain de jeu pour enfants quoi! En cuisine, Benoit Witz. Au menu enfant, enfin celui choisi par mini sofoodsogood : cèpes et pousses d’épinards, côte de veau à la sauge, gnocchi et champignons des bois ( pour les gnocchis ) et au dessert, sorbet maison à la framboise (pour les framboises) ||  C: 60.88€ M: 45€ D’abord un peu de lecture : Puis l’entrée (cèpes en 3 déclinaisons dont une panée) : « C’est comme le jambon bleu de la cantine« . Le jambon bleuuu? Mais qu’est ce qu’ils foutent à la Sodexho??? « ah non mince, cordon bleu je veux dire« . Ouf Et quand on met de

First Floor : la planque de la rentrée

Dès midi, poussez la porte d’immeuble, traversez la cour et montez l’ escalier, comme si vous alliez voir des potes. Arrêt au First Floor. C’est comme si on s’était trompé et qu’on tombait dans le salon de quelqu’un. D’ailleurs c’est un peu ça. Au First Floor,  les potes du designer ErotoKritos vous reçoivent au milieu de ses fringues et du canapé. Il suffit d’appeler pour qu’ils vous dressent une table, à 12h, 15 ou 17! Trop bien. Voilà mon adresse fétiche de la rentrée pour rendez vous tranquilles. Un repas hyper cosy où l’on chuchote entre deux bouchées. fabrique ses plats juste derrière, dans sa cuisine ouverte. Genre: chypriote. Mais pas le grec de base, plutôt style hyper frais, fait minute et avec goût, celui des hommes délicats.  Belles assiettes super agréables. Entre le Bento chypriote (9,5€) et les Spanakopita, de feuilletés aux épinards (11€),  j’ai opté pour le plat