9è art pour une vieille sardine
Il y a des sardines plus ou moins vieilles. Celle qui bouche le port depuis le 18ès, moi qui suis restée si jeune et la sardine bretonne qui fête ses 95 ans! Pour l’occas, la conserverie de sardines La Quiberonnaise sort une édition collector illustrée par Frank Margerin. Une belle boite en BD qui reprend quelques codes bretons et une petite histoire familiale de l’entreprise : la bigoudaine devant un bâtiment construit initialement par les Américains pendant la première guerre mondiale pour accueillir les blessés. L’arrière-grand-père du PDG actuel qui fonda une conserverie y héberge les matelots sardiniers de l’époque avec leurs épouses, les fameuses « Penn Sardin », employées elles aussi dans l’activité. Voilà pour l’extérieur; à l’intérieur, bien sûr, des sardines en rangs serrés de haute qualité sélectionnées par la Quiberonnaise, estampillée Entreprise du Patrimoine Vivant. Sardines à l’huile d’olive vierge première pression à froid. Boîte de 115g …
Sur une idée de Claire Damon
Quand je travaille sur le beurre, j’ai envie de beurre. Si j’écris sur Troisgros, j’ai envie de cadoles. Et quand je suis concentrée sur la crème, il me prend des frénésies de crème. Pas de chance pour le maillot, là c’est crème! Inspirée d’une interview avec Claire Damon, ma tarte aux framboises à la crème crue, se mange aussitôt réalisée. Impossible à trimballer mais comme dit la chef, « tu ne vas pas faire une rando en tailleur St Laurent ».
Nouveau marché de centre ville
La campagne revient en ville. De petits marchés essaiment dans le centre. Tous les jeudis matins de l’été (sauf le 14 juillet), on peut aller boire un café Debout et faire ses courses de fruits et légumes juste à côté, place Lulli. Au pied du kiosque à musique, viennent s’installer 2.3 maraichers (dont un des Milles), un producteur de chèvres, du miel et des confitures, des plantes aromatiques bio et les bâtonnets « glacés, naturels, fruités et gourmands » marseillais Emki Pop. « L’animation en centre ville ne peut pas être que cosmétique« , assène Marianne, de la fédération Marseille centre, qui bataille ferme pour que le centre ville garde une âme commerçante, « ici, on parle prix, aromatiques, façon de manger« . On aurait bien aimé la même énergie pour soutenir le marché au pied de l’Intercontinental qui a dû engager pétitions et procédures pour réussir à vivre mais le voilà désormais bien en place, …




