Enfin un putain de bon bagel à Marseille!

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Pas un bagel digne de ce nom à Marseille? Ça c’est du passé depuis qu’une canadienne s’est très sérieusement attaquée au sujet. Mimi vient d’ouvrir Dunk, café, donut et surtout bagel, à mi chemin entre le vieux Port et le Mucem, aux portes du Panier. Et ca envoie tabernacle! Pastrami, thon, poulet goûtu et smoked meat (6 à 7€), le légendaire sandwich de Montréal (5€) sur un pain de seigle et avec moutarde french… Et ô plaisir, aussi un « chien méchant chaud » qui tient ses promesses à 5€. Chips John John et salades d’humeurs qui vous la rendent bonne. Pastrami plus qu’honnête, salade fraiche, température indiquée, le bagel arrive dans les règles de l’art : encore chaud dans son papier blanc. Le milk shake vous le voulez en 12 ou 16 ounces ? Citronnade (manque de peps) ou vin blanc pour arroser tout ça, on passe place de Lenche se

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Armand Arnal: men in Arles

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C’est le syndrôme expansionniste des chefs à Arles… L’extension du domaine de lutte!  Jean-Luc Rabanel a largement entamé le processus rue des Carmes. Armand Arnal poursuit a son tour la conquête arlésienne. L’Ouvre Boîte, l’épicerie tapas de son frère à qui il fournit carte et mise en place cartonne littéralement. Et désormais, si vous allez aux rencontres photographiques d’Arles, ne manquez pas l’expo de Gordon Parks (sir Shaft), mais surtout avant de vous perdre dans les Ateliers, pause obligatoire au Réfectoire! Nouvelle adresse éphémère d’Armand Arnal, bien planquée juste à l’entrée du site d’expos. Le chef de la Chassagnette y a délégué un espagnol en cuisine et une fille au bar et ses produits made in Chassagnette (huile, légumes, etc). Mais surtout de chouettes recettes de salades (riz complet, aubergines violettes confites, oignons rouges et basilic thai/taboulet lentilles, carottes, cèleri et citronnelle) et un pan bagnat mortel! Des petits plateaux

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Dernière table de Toscane: da Roberto et mourir!

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Débarquez chez Roberto sans prévenir. En plein cagnard de midi, il n’y a guère que des fous de bouffe pour se pointer à sa taverna de Montisi lui et si vous faites remarquer qu’il n’y a pas grand monde, Roberto vous dira: « il y a vous »! Puis il vous présentera sa carte avec un air gourmand de savant fou et les plats qui mijotent depuis hier soir : spezzatino (des lamelles de boeuf cuites avec beaucoup d’oignons) et polpettone (un pain de cochon ultra goûteux) ce jour. Et Roberto filera en cuisine. Son élégante femme ne lèvera pas les yeux de la lampe qu’elle est en train d’astiquer. Sauf pour un « you want help darling?« . Madame est d’Atlanta et vient se perdre ici la moitié de l’année. Mais Roberto ne vous décrochera pas un mot d’anglais qu’il parle pourtant couramment.  Ca fait partie de ses convictions: tout comme le sel

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Sienne: ici on mange!

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Je tombe à Sienne par hasard sur l’Italie revisitée… « Ici on mange« , prévient la baseline de l’Osteria le Logge. Dans une ruelle juste derrière la Piazza del Campo, un restaurant qui ne met pas dans l’assiette 150g de picci industriels mais dresse, dans l’élégance une dizaine de tortellini au cordeau, frais et fais maison. Dans la cuisine, 3 japonais! Ca met la puce à l’oreille sur l’exigence de la maison. La salle  est remplie de grandes tablées italiennes qui entament leur pasta à 15h. Zuppa di verdure pour commencer: soupe d’herbes, courgettes crues et tomina fraiche (un genre de ricotta), petits grains de riz soufflé menthe! parfait pour la saison. Fraicheur et assaisonnements sont impeccables. L’Osteria Le Logge dresse de la caprese (12) et des primi piati à la pince à épiler! « Toscan moderne« , disent les commentaires. Ici, effectivement, on ne va pas manger comme dans toute la Toscane. La

Destination Toscane: Florence

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Oui oui oui il fait chaud, très chaud!, à Florence et on est mieux aux Office que sur le Ponte Vecchio. Mais Caravage ça creuse.  Alors après les Office et avant le Palazzo Pitti, rampez vers 14h dans le quartier Santa Spirito, jusqu’à la petite place du même nom et encore tout au bout du bout, à droite, après la fontaine. Dernière terrasse: l’Osteria Santo Spirito,  le repère des cultureux affamés. Des assiettes gargantuesques de pâtes fraiches (7 à 15€) et hyper bonnes servies dans d’ immenses plats joliments peints. Pas question de caler avant le secondi piati, car c’est ici qu’il faut se lancer sur les so tupich trippes à la Florentine (14€), servies dégoulinantes de sauce tomate sur un grand crostini. Le lapin est lui aussi délicieux, comme tout le reste! Les prix sont inversement proportionnels aux quantités, et la maison fait tout en demi portion qui sont

Mardi, c’est Kuni Kuni (toraya 3)

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Il m’a bien fallu 3 Kunitoraya pour arriver à retenir le nom… Heureusement Kunitoraya 3 vient de voir le jour et le voilà mémorisé. Si Kunitoraya 3 ouvre, c’est que Kunitoraya 1 a fermé, tandis que Kunitoraya 2 est à deux porte du 3. Vous me suivez toujours? Terminé donc le petit comptoir pour avaler vite fait ses udons magiques rue St Anne. Poussez rue Villedo, juste après Kunitoraya 2, à 2 pas d’Issé, pour retrouver les nouilles dans un décor beaucoup plus chiadé, grandes baies toutes ouvertes, 2 tables d’hôtes, serveuses tout sourire, lieu carrément chouette. La carte ressemble à celle du Kunitoraya 1, quelques menus en plus, les places de choix devant les cuisines en moins. Les guyodons, katsudon et autres tonkatsu sont toujours là. Mais avec cette chaleur, tentez les udons froides! Elles arrivent à température ambiante sur une assiette avec passoire en bambou raffinée (vous comprendrez pourquoi),

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Tour de France gastrocyclique #12

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Je ne saurais trop vous conseiller de vous échapper une nouvelle fois dès le Grand Bornand atteint. Pédalez, courrez, conduisez s’il le faut jusqu’à Megève. Aucune neige ne vous arrêtera en cette saison, et à l’arrivée, vue sur les vaches, spa au bout de la terrasse, oreillers douillets et table magique. Megève . Les Flocons de sel. C’est pas du maillot jaune mais du trois étoiles bien plus modeste qu’une star de la pédale. Un coureur des bois de Savoie, un pisteur des meilleurs produits de la vallée, un winner de la simplicité. Morilles au jaune de poule battu, écrevisses du lac jus des carcasses, poisson du lac et les alpages sur un plateau… Allez, restez le week end. Les champs des Flocons de sel valent carrément le coup de rater l’arrivée aux Champs de Paris. | 04 50 21 49 99 | M : 85. 178€

Apéros du Panier : nouvelle buvette

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Où prendre l’apéro avec une sono qui joue pas la lambada, un Xerès à la place du pastis et des tapas maison plutôt que des cacahuètes ??? Chez Manolo! Super jolie adresse à apéro qui vient de naître dans le Panier, juste en face du Vieux Panier. Un nouveau bar à vrais tapas; miniature à déjeuner sur le pouce et rendez-vous nocturne hyper sympa! L’adresse est encore dans son jus, brute de murs, formica style et la musique « c’est pas la radio« , mais plutôt de l’electro. Foncez dès midi vous rafraichir d’une bière du Lubéron et avaler une salade de the spanich kooples, Audrey et Victor. Victor est de Barcelone: il fait venir jambon, chorizo et fromages direct de la Boqueria. Le programme estival Manolo, c’est sangria et xerès, tortilla et empanadas, fare niente et apéro… Tendez l’oreille: le spot pourrait bien devenir le rendez-vous viva Espana de Massilia. ||

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La Table d’Hugo Desnoyer

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Et avec votre tranche de jambon, je vous mets une côte de boeuf bien saignante à manger sur place ma petite dame? Hugo Desnoyer est désormais au four et au moulin. Il a installé au pied de son billot une table d’hôte pour 6. Un restau en plein dans sa boucherie. Sur le mode « on n’est jamais mieux servi que par soi même », la star des gastros s’est lancée dans son propre business (relisez mon ITW du business boucher du 13 juin). Il coupe des steaks et vous les présente direct sur table. Contrôle total du process… Les cuissons saignantes sont aussi rouges que ses côtes de 300g. Même les ados n’en viennent pas à bout…La carte est courte et évidemment 100% viandarde. Ne venez pas ici manger de jolis petits légumes rôtis au beurre. Même si la purée est excellente, la Table d’Hugo Desnoyer c’est programme charcuterie, veau, vache,

Café Français spécial fête nat

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Parfaitement indiqué pour ce 14 juillet, le café Français trône quasiment au milieu de la place de la Bastille … Comme le feu et les muscles de nos GI’s, tout est ici XXl, à la dimension des ostentatoires Costes qui confondent souvent distinction et opulence ..: jambes infinies des placeuses, ficelle entière plutôt que tranches de pain, lenteur du service, intelligence désertique du serveur, tout est surdimensionné! Produits name droping (huile de Fulvio Pierangelini, poularde de la Cour d’Armoise, carré d’agnelet d’aveyron, camembert de Durant) , JF Piège en conseil sur la carte, India Mahdavi en signature de la déco, les Costes ont fait le reste. Carte efficace, service heu, comment dire…, prix Costes! Jolis plats à la déco choupinette qui ravit la population qui vient plus se montrer que se nourrir. Carte efficace en buffet froid, buffet chaud, pâtes, poissons, laitage (j’espérais beaucoup du camembert mais après 20 mn