
Mini Palais est mort, vive le Mini Palais
Le Mini Palais était sorti de ma mémoire après les dernières expériences choukrounesques catastrophiques. Un lieu idéal certes, en plein no man’s land de la restauration, avec vue magique sur la grande nef et galerie extérieure incroyable. Et puis ça tombe bien ça a fermé. Un an et demi de travaux plus tard, le Mini Palais est mort, vive le Mini Palais. Racheté, reconstruit, réaménagé, réenvisagé, le Mini Palais version Eric Fréchon vient de rouvrir. Toujours aussi grand, l’espace a été revu et corrigé. Pas fan du décor mais en fait on s’y sent plutôt bien, confortable, une musique discrète et avec un service qui suit. Fréchon a collé là son ancien second. Autant dire qu’après 8 ans au Bristol, le garçon exécute du mini Fréchon à la pointe du couteau. La carte est plutôt à rallonge, comme savent les préserver les grandes maisons. Mais quand ca vient d’elles, on …
La boîte à sardines avé l’accent
Boîte à sardines from sofoodsogood on Vimeo. Premiers oursins de Sète, des rougets qu’on dirait des avions », des huîtres Gillardeau… pour manger du poisson en ville, ya pas mieux que la Boîte à sardines. Fabien a aussi délocalisé quelques boîtes et sa fameuse salade de poulpes (25€/kg) dans le Panier.Tout le quartier s’est donné le mot: dépêchez vous. Encornets à 24€, loup à 30€, c’est pas donné, mais c’est frais…Et le vendredi, à la Boîte à sardines, c’est aïoli!
Panettone made in Marseille
Le panettone est réputé très complexe. Plusieurs boulangers m’ont raconté toute la difficulté à fabriquer cette petite brioche italienne à l’orange confite que l’on fait en principe pour Noël. Alex Croquet m’a confié y avoir passé plusieurs années avant un résultat assez magique. A Marseille, une seule boulangerie (à ma connaissance) les fabrique, et toute l’année. De petits specimen individuels enveloppés dans ce fameux papier un peu rigide qu’il faut décoller pour découvrir cette brioche moelleuse. La Boulangerie de l’Opéra les fabrique en version mini (2€). Autant vous dire qu’on est vite tenté d’en avaler plusieurs d’un coup de ces mignons. Cette variante italienne du kougloff (mais sans trou au milieu et sans raisins) déborde de son papier, auquel elle s’accroche par le fond sans vouloir lâcher prise. La pâte est très moelleuse, moins beurrée qu’une brioche, mais plus envahissante, un peu à la façon d’une barbapapa. On fourre de …
Le dernier Empereur
L’Empereur, c’est un peu comme la télé, on y va pour quelques minutes et on y reste des heures… A déambuler parmi les moules à gâteaux en cuivre, les poivriers Peugeot, les cocottes en fonte et les poêles de tous diamètres. Il y a des tas de trucs inutiles et improbables comme l’épluche deux faces en même temps » ou la cuillère de dégustation avec un creux d’un côté et une palette en inox de l’autre en vue d’ effacer le gout …! Mais hier, j’ai juste acheté une petite pèle à farine (2,1€) en fer blanc…. Les vendeurs de l’Empereur sont incollables. Ils répondent à toute question sur la vitrine des objets trouvés où il y a des ustensiles de dingos. On se croirait dans un musée mais tout est à vendre. Avec un petit coté tradi de tous les meilleurs objets des arts de la table, made in France! …
Aïoli de mamie, aïoli du vendredi
Le vrai bon aïoli du vendredi? Avec des carottes pas trop cuites, des bulots encore tièdes, un bon morceau de merlan ou de la morue que l’on fait dessaler, une mayo pas trop aillée et puis aussi de bonnes grosses moules, de sacrées crevettes, d’autres légumes et la touch perso: des patates mais douces…? Foncez, c’est à la boîte à sardines…L’aïoli de mamie, c’est Céline qui le cuit, l’ aïoli du vendredi, c’est Fabien qui le vend. Et si on n’aime pas, ce sera coquillages et crustacés .15€.
Journées du patrimoine: cuisines le Corbusier
1945: Le Corbusier pose à Marseille la 1ère pierre de la Cité Radieuse. Dans son « unité d’habitation« tout est prévu pour une vie collective saine, familiale et urbaine : rue commerçante, crèche, école maternelle, toit terrasse, piscine, gymnase. A l’extérieur des appartements, des boîtes accueillent les livraisons des commerces du 3è étage. On les ouvre de l’intérieur, à la façon d’un monte plat. Une autre boîte est prévue pour la glace: le frigo n’est pas encore entré dans la grande consommation. Charlotte Perriand, diplômée des arts déco, s’arrache les cheveux mais passe dix ans à travailler avec l’architecte et c’est elle qui conçoit d’intelligentes petites cuisines ouvertes pour la ménagère active qui reprend plaisir aux fourneaux. Ces « contenants d’une famille » consacrent quelques mètres carrés à la cuisine optimisés au maximum : passe plat, placards en hauteur, plaques électriques, plan de travail en zinc, porte savon et espace éponge incrustés dans …
L’Osteria dell’ anima: ma planque à pâtes
L’Osteria dell’anima c’est la planque absolue. L’adresse qu’on hésite à livrer, le petit couloir qu’on voudrait se réserver pour être sûr d’y avoir toujours sa table, juste là entre quatre murs. Son petit coin de pasta au milieu de cette vraie déco de trattoria, où l’on est à l’aise que par l’odeur et l’ambiance. Et l’accent de la patronne bien sûr. De celles qui vous déroulent tagliatelles et lasagnes à la demande, juste derrière vous sur la table en saule (comme il se doit) entreposée au milieu de l’estancot, d’un geste qui signifie toute la pratique. Marika donne faim! Après, rien n’à dire. Tagliolini gambas et trevise, parpadelle encre de seiche et camalars ou « vrais lasagnes », aux 3 viandes…. On mange, on pleure et basta. L’adresse que même Google ne connaît pas. Et pour cause, elle est du genre à se la garder.
J’ai fait un Sceaux chez Patrick Roger

Il y a longtemps que je voulais me rendre à Sceaux, dans la bande verte du chocolatier Patrick Roger. Une ancienne imprimerie, véritable laboratoire choco. Toujours prêt à sonner les cloches, ce jeune chocolatier m’a donné pas mal de son temps et pas mal de ses chocolats pour se découvrir, un petit peu, juste pour un plaisir so good. Je savais celui-ci barré, je n’ai pas été déçue. Patrick Roger travaille avec une trentaine de personnes. Chacune a un profil bien différent. Le japonais, pour la précision, le fils de militaire pour la rigueur, la fille pour le coup de pinceau, etc. Faire, refaire, défaire. Le MOF estime que même avec une recette, les choses ne sont jamais pareil car le geste, la personne, la main droite ou la gauche, l’ardeur, l’envie, rien n’est jamais identique. « Tout a une incidence », raconte celui qui se dit faiseur « de grande cuisine ». Une …
Le printemps c’est Deli-Cieux
Deuxième jour du printemps… Et le Printemps justement, vous y avez pensé pour déjeuner, goûter, apéritiver??? Le Deli-Cieux s’avère une des plus belles terrasses de Paris en plein quartier shopping. Carte burger, tarte du jour ou tartare entre 8 et 14€. Plutôt correct. Le yaourt au coulis rhubarbe, on le prend face tour Eiffel ou côté Sacré Coeur ? Suffit que vous soyez en plus en bonne compagnie, comme moi ce midi, et le Deli-Cieux prend vite un air de paradis. Le Deli Cieux | service non stop 9h35 à 20h (22h le jeudi) | Printemps maison. 9è ét | 01 42 82 62 76