Mon restau thaï, mon Levis

Le restau thaï, c’est comme le jean: faut toujours en avoir un sous le coude. Rien de neuf sous Belleville de ce côté là mais comme il est toujours bon d’avoir un bon thaï dans son carnet d’adresses, je vous suggère d’y rentrer, pour ceux qui en l’ont pas déjà, le Lao Siam, classique des classiques thaïlandais. Cette adresse mythique (Baguette d’argent de la gastronomie laotienne et thaïlandaise en 1986!) abat de la baguette comme la Thaïlande du grain de riz. Carte aussi longue que le Siam, dans laquelle on hésite entre les attendus – salade thaï au boeuf piquant, tom kha khai ou curry vert – et les plus exotiques popias au poulet crevettes et taro, Keng Khiao Van ou salade au Som Mou… Dans cette usine à lait de coco, tout est plutôt bien fait, au goût européen (pimenté mais pas trop, pas assez à mon goût en …
John Weng: bo bun hipster

Ca a le nom d’un western, l’odeur de la papaye verte et le goût du Tonquin. Ceux qui ne sont pas en vacances mais qui ont envie d’un été Indochine passeront leurs déjeuners avec chez John Weng. Cette cantine asiat a réussi à mettre du foodisme jusque dans bol de riz! John Weng c’est le parfait bo bun hipster.
Déjeuner la Tête dans les olives

Déjeuner la Tête dans les Olives, ça veut dire se mettre les pieds sous la table dans une épicerie et attendre qu’on vous serve un tas de petits plats simples et uniquement faits de supers produits italiens avec des huiles de Sicile magnifiques, de celles que proposent tous les chefs en ce moment à leurs tables. Un moment privilégié rêvé par Cedric Casanova.
Le Servan: place to be?

Le Servan est rempli de food people. Ces petits curieux à l’instinct grégaire qui se regroupent en tables serrées dès qu’une nouvelle adresse sort des fourneaux. Et s’il y a un nom en cuisine, c’est l’émeute. Mais on n’est pas venus pour rien dans ce bistrot du 11è: l’adresse est dynamique, avec des hauts et des bas dans l’assiette qui partent comme la déco, un peu dans tous les sens. mais peu importe, c’est bon les mains d’une femme dans la cuisine. Enfin de cette femme là.
Osons le sandwich national

Le jambon beurre devrait être le b.a.-ba de nos midis pressés. Mais pourtant, comme la France de ce matin, on a bien du mal à apprécier nos sandwichs nationaux. Heureusement, certains comme Delphine Zampetti, nous réconcilient avec la tranche de jambon. Il faut aller CheZ aline pour reprendre appétit aujourd’hui.
Miznon good

En plein Marais, à deux pas de la Rue des Rosiers, le plus jeune des modèles de street food israélienne donne un sérieux coup de frais aux as du Fallafel. Dans un genre musique cool et déco zéro euro. Trois aubergines dans une cagette, des choux fleur grillés sur une étagère, des tabourets au bar, un tableau à la craie et roule! Miznon, c’est un aller-retour Paris- Tel Aviv au prix d’un ticket de métro.
Mon vietnamien de poche

Ma ptite adresse de ce jeudi, elle est vraiment toute petite! Quasi minuscule. Minh Chau c’est mon vietnamien de poche de l’Hôtel de Ville. Quelques mètres carrés coincés entre le BHV Hommes et la place des Mauvais Garçons. La miniplanque du midi du Marais. Vous passerez des centaines de fois devant sans y prêter attention. Sauf une fois que vous l’aurez essayée.
Rech c’est doux

Rech a voulu cette saison se mettre dans le mood actuel des ceviche, ouvrir ses clients du 8 aux pratiques du 10, envoyer les Ternes au Mexique. Cinq petits ceviche déboulent ainsi sur table dans de petites assiettes en verre colorées. Un style urban cottage de Barbès qui nargue le sérieux de la porcelaine de Limoges. La marque d’une maison qui se permet tout, particulièrement les contrastes dès lors qu’ils restent élégants.
20€ la vue sur l’Ile St Louis

Comme il y a eu cet été le Perchoir, cet hiver, il y aura les Nautes! Exclu lulu: le spot de l’hiver à Paris, déniché, testé (avant la foule) et approuvé so food so good good!!! Un endroit dément qui domine la Seine avec vue incroyable sur l’Ile St Louis… Trois immenses baies vitrées pour ne pas en perdre une miette. Un restau mouche! La chaleur d’un bon parmentier de cochon en plus. Le prix d’un tout petit menu (17,5€) en plus plus!!!! Que demander encore? Du design? Y’en a. Au bon goût italien (Andrea un des 2 créateurs du lieu l’est) : bois et pièce suspendue en métal. Dans un quartier miné par les bâtiments de France, la petite maison isolée du Quai des Célestins a respecté le cahier des charges. Son bar du sous sol, à même les quais (attention cet été), est amovible en cas de crue …