Marseille-Paris : 3h
J’ai deux amours: Marseille et Paris. Un coup de TGV et je passe de Kennedy là Eiffel, du Château d’If au Chateaubriand, du Train bleu à la belle bleue. Une semaine c’est vue tour Eiffel, l’autre c’est vue mer. La terrasse du Shangri La un jour, l’Epuisette le lendemain…
Alexandre Mazzia : J-5
Alexandre Mazzia ouvre son restau à Marseille le 17 juin. Encore dans les clous et les canalisations, il m’a laissé la primeur de la découverte du lieu qui laisse entrevoir une belle détermination. Pas de photos de ce lieu de caractère mais une visite à petits pas, car sans sa cuisine, le restaurant d’Alexandre qui veut nourrir l’oeil n’a pas tout son sens.
Un bar à pain
Il aura fallu attendre 2014 pour avoir un boulanger bio intra muros à Marseille! Bienvenue donc à ce défenseur des farines bio de Haute Provence et son Bar à pains encore ouvert quand les autres sont déjà fermés. Et comme on est mercredi, pain au chocolat obligatoire pour le goûter!
Déjeuner la Tête dans les olives
Déjeuner la Tête dans les Olives, ça veut dire se mettre les pieds sous la table dans une épicerie et attendre qu’on vous serve un tas de petits plats simples et uniquement faits de supers produits italiens avec des huiles de Sicile magnifiques, de celles que proposent tous les chefs en ce moment à leurs tables. Un moment privilégié rêvé par Cedric Casanova.
Barcelone#7: dernière la nuit
Après cette merveille d’amandes, allez diner chez Nouvel. Jean a remodelé la brasserie Moritz à force coups de quelque vingtaine de millions et l’endroit est complètement génial. Lieu concept, bar à tapas, épicerie, librairie (tous les goodies à faux col). Quand vous en aurez marre des patatas bravas, Moritz est le seul endroit de Barcelone où vous pourrez manger autre chose, de la flammküche (bière oblige) ou de le quiche Lorraine par exemple… Les pichets de la production locavore filent par hectolitres. On peut voir la production du dessus, à côté de la sale, jusqu’au dessous, en allant aux WC (ne pas louper ceux des hommes, par le couloir mesdemoiselles…). Carte à rallonge où il est impossible de ne pas trouver son bonheur. Les omelettes bouillonnent dans de petits caquelons en fonte, les artichauts et les poivrons sont frits, les oignons en tempura et les fruits de mer avec le …
Barcelone#6: amandes!!!!
Avant que vous ne partiez en week end à Barcelone, trois dernières adresses indispensables que je n’ai pas eu le temps de vous donner la dernière fois, rattrapée par les 50 best. Filez avant l’apéro à la Casa Gispert chercher des amandes pour le Mojito. Dans une ruelle du Born, tout près du fameux bar à tapas Cal Pep, vous ne pourrez pas la rater : devant sa façade toute en bois, les chinois se photographient. Inaugurée en 1851 comme magasin de produits coloniaux, la caverne d’Ali baba de « productes sabor » fait toujours sécher dans la boutique ses amandes et ses pistaches au feu de bois. Même principe que les marrons chauds à Paris mais en version horizontale. Encore toutes chaudes, les amandes sont mises en petits sacs en papier percés pour faire sortir la vapeur. Quand on commence, impossible de s’arrêter. Elles ont un léger goût de fumée et une …
Le Servan: place to be?
Le Servan est rempli de food people. Ces petits curieux à l’instinct grégaire qui se regroupent en tables serrées dès qu’une nouvelle adresse sort des fourneaux. Et s’il y a un nom en cuisine, c’est l’émeute. Mais on n’est pas venus pour rien dans ce bistrot du 11è: l’adresse est dynamique, avec des hauts et des bas dans l’assiette qui partent comme la déco, un peu dans tous les sens. mais peu importe, c’est bon les mains d’une femme dans la cuisine. Enfin de cette femme là.
Osons le sandwich national
Le jambon beurre devrait être le b.a.-ba de nos midis pressés. Mais pourtant, comme la France de ce matin, on a bien du mal à apprécier nos sandwichs nationaux. Heureusement, certains comme Delphine Zampetti, nous réconcilient avec la tranche de jambon. Il faut aller CheZ aline pour reprendre appétit aujourd’hui.
Le glacier de l’été, le voilà
Marseille était furieusement en manque de bonnes glaces. Le Glacier du Roi a relevé le niveau. Mais Vanille Noire le pousse d’un cran. Des glaces « naturelles » avec du goût de fruit et pas de sucre, de bons cornets et des jolis bancs pour déguster tranquille. Et en matière de glaces, je suis d’une exigence rare… Le palais régulé sur Berthillon (et sur le chocolat noir d’Octave à Toulouse), je trouve rarement glace à ma langue.
Le relais 50: l’OVNI du Vieux-Port
Emmanuel Perrodin a repris les cuisines du bel hôtel La Résidence refait à neuf. Au milieu des adresses les plus touristiques, le Relais 50 est avec lui devenu un restau de référence en plein centre, où l’on mange une cuisine insolite et créative qui renouvelle totalement le genre marseillais. Ca fait du bien.