
La cuisine d’Emmanuel Renaut
La cuisine du trois étoiles Emmanuel Renaut aux Flocons de sel est simple d’apparence, élégante et dispensée en petites touches délicates. Des pommes soufflées à la main (pendant de longues minutes), un filet de féra et un trait de jus d’herbes, des pots de couleurs de plantes locales, un bouillon de cèpes, une meringue aérienne, un ravioli de polenta aux cèpes, les &ères fèves dans un bouillon vert, un plateau de fromages avec du vieil etiva… Un menu gastro à 149€… What else? Le Flocons de sel ||1775 Route du Leutaz . Megève | 04 50 21 49 99 | M degust: 149€
Caffè dei Cioppi, chouette c’est mardi!
S’il est d’une adresse convoitée, c’est bien le Caffè dei Cioppi qui a fait couler l’encre (et que de la bonne) de tous les critiques et saliver toutes les babines aguéries! Et que l’on soit mardi ou vendredi, le Caffè dei Cioppi c’est the italian to be. Comme souvent , j’ai laissé passer la vague et fini par entrer dans cette mini véranda aux airs d’Isakaya japonais. L’endroit est vraiment minus et, une fois n’est pas coutume, il n’y a guère que la cuisinière pour être à l’aise et surveiller tous ses convives en glissant devant ses fourneaux d’un seul pas. La cuisine est open space et les places au comptoir rares. Derrière, on partage très vite la conversation et zyeute forcément les mets d’à coté. Mais si on arrive à se caler devant son assiette (merci de ne plus bouger et d’aimer son voisin), on prend un réel plaisir …
Le Passage, chouette c’est lundi
Chaque fois que l’on me demande une adresse dans le 11è, je renvoie au Passage (celui de la Bonne Graine). Surtout le lundi car c’est une des rares tables du quartier qui s’est rapellée qu’on avait aussi faim les lendemains de week end. Le Passage, c’est donc la cuisine qui fait du bien aux lundis !!! Perdu dans son arrière cour, coincé entre Rino, Septime et la Gazetta, Lacopo Chomel (mix franco italien) tient pourtant ces vedettes sans problème. Plus canaille, moins perso que ses confrères mais un menu du midi qui bat toutes les têtes d’affiche. Et plus j’y retourne, plus je trouve que ce bistrot un peu sombre s’améliore. Avec de plus en plus de raffinement et d’originalité dans l’assiette. Les gnocchis à la sauge sont devenus un des classiques de ce chef qui opère quasi seul dans une cuisine de Playmo. Et quand ils ne sont pas …
Bouillon de poules à Spring
Daniel Rose a un piège à fille. Une sousoupe extra qui fait crac boum à coup sûr. Conviez-là rue de l’arbre sec vers 12h15. Arrangez-vous avec Joshua pour bloquer la seule table qui ouvre sur le trottoir, face à la baie vitrée. Les tabourets sont hauts. Si la miss est en jupe, son compte est bon ! Arrivez langue pendante 10 mn en retard… Embrayez directement sur le sujet. La maison ne laissera pas la demoiselle hésiter entre saucisse ou purée : ici tout le monde prend le bouillon. C’est pas régime mais ça le laisse croire et les filles aiment… Du coup, le restau en est plein. Toujours utile si vous vous faites poser un lapin. Avec son léger accent américain et son look de college boy, le garçon œuvre au charme ambiant en vous suggérant un parfait rouge de chez Cosse ou un Alsace d’Ostertag. Acquiescez. La cave regorge de …
Expédition punitive chez Naturalia
Le gros buzz alimentaire de cette fin d’année à Marseille, c’est l’ouverture d’un Naturalia!!!! A quelques centaines de mètres du Starbucks qui avait aussi semé le trouble, un super marché bio en pleine ville, les phocéens n’ont jamais vu ça. Alors les gens se baladent devant (sans rentrer) et disent comme devant Zara: c’est joli peuchère! Moi qui avait soudainement envie d’un jus de carotte (ben quoi, c’est la fin d’année!), je me suis décidée à entrer dans le temple du bio. Si c’est bio c’est bon, n’est-il pas? Sauf que les carottes à 2,95 toutes molles, ça m’a dit moyen. Alors j’ai poussé un peu mon chemin dan ces allées propres et bien rangées. Pas très loin : j’avais besoin de yaourts et le rayon est tout de suite à l’entrée. Soja? Non. Brebis? Non plus. Chèvre? C’est pas ça… Mais le tout made in Ardèche. Pfuuiiii, ils ont …
Phô professionnel

11 h35, je pousse la porte. 11h37, je suis à table. 11h37’30 » je suis prête à commander. Dans la salle, 3 autres personnes, affairées sur leur portable. Les serveurss rodent, s’occupent mais je suis transparente… L’un d’entre eux m’indique, que « mmm, ca ouvre à midi ». 12 h donc. Ça ouvre. 12h05. 12h20, jai fini mon phô.
Akrame : « je suis un biker »
Akrame, pour une critique gastro en ce moment c’est comme le beurre sur une tartine : ze place to be! Akrame (qui se dit à crame !) Benallal est campé derrière son passe, un œil sur ses gars, un œil sur la salle. On peut chacher avec lui à la cool tandis qu’il envoie son étonnant « œuf gras ». Le garçon sourit, rit, a l’air très heureux de vous faire la cuisine. Pas courant dans le métier…. « Je suis un biker » dit akrame. Entendez, un fou furieux de la casserole. Sa cuisine est précise mais lui à la cool. Pas courant dans le métier… La salle du fin fond 16è ardt est plutôt gastro alors qu’on la voudrait comme le chef : plus détendue. Un mix qui me laisse penser qu’une étoile siérait sans doute à la maison. L’assiette est précise, parfois un peu trop recherchée, piquée d’Adrià comme dit Akrame. Les ingrédients …
LA Cantine de ma cousine
Dans la famille Cau, je demande Mademoiselle Proust…! . Vous aviez eu Catherine l’illustratrice et la recette de visitandines , voilà Marion, la restauratrice. En attendant de peaufiner son activité de biscuitière parisienne, Marion tient une jolie mini cantine juste derrière la mairie du 11è: la Fabric’A. Cet été Marion et son amie Amélie délivraient des pique niques sur le canal St Martin. Désormais au chaud, elles font chaque jour des plats presque comme à la maison. Les légumes viennent de Terroirs d’avenir. Le vin d’Ardèche et le gâteau du livre de ma grand-mère… Après un jus frais, une soupe coco courge, un excellent maquereau comme un chirashi et un parfait gâteau d’Eve, on rattaque gaiement un après-midi d’automne… Ce midi ce sera salade au chèvre, sucrines et poires d’amour… Tout petit menu à 13€ à manger sur tabourets hauts et en terrasse les beaux jours, mais aussi à emporter …
Mauro Colagreco à Paris
Parisiens, oubliez Menton: Mauro Colagreco vient à vous! Pour une saison, le chef argentin du Mirazur monte son joli sourire et sa belle cuisine en plein 8è. Le Café Pleyel l’accueille jusqu’en juin. Juste au dessus de la salle de musique, Mauro Colagreco oublie ici sa cuisine étoilée pour une carte brasserie bien chiadée avec vue montagne ou vue mer, côté baies vitrées (n’oubliez pas de préciser lors de la réservation). Dans ce « café d’expressions » où Hélène Samuel invite chaque année un nouveau chef à s’exprimer en territoire parisien, Mauro déboule avec un superbe tartare de crevettes bleues, kakis inside (14€). Très bonne idée que d’inclure ce fruit complètement boudé de nos cuisines. Aux grandes faims, grand remède : le cochon de lait croustillant fondant (31€) est superbe, grillé à la planche en dessus et moelleux à l’intérieur. Et ca se termine par une mangue melba où chantilly et meringue …
Issé, Tempura & Tapas
Issé c’est Bizan, un workshop, Issé et aussi un bistrot ! : Issé, Tempura & Tapas! Tout ça dans un périmètre de quelques mètres autour de la rue de Richelieu. Le bistrot Tempura & Tapas juste à côté de la fromagerie de Mme Hisada, sert le midi de grands et jolis Domburi : bols de riz + boeuf mijoté, anguille grillée ou saumon & avocat, soupe miso et petits légumes de rigueur. « Met simple rapide et copieux » comme l’infique la maison à qui l’on en demande rien de plus un mardi midi! La déco est minimaliste mais si on regarde de près, la déco est signée Hara Kiri et le Canard Echainé. C’est toute la douce folie de Mr Kuroda, fondateur d’Issé, le plus français des Japonais, … || 12 à 15€ le domburi Tôt il n’y a pas grand monde et le service est d’une efficacité redoutable. Tard le …